Avant d'entamer la review, je souhaite vous conseiller de rendre visite au site chez lequel je travaille en tant que newseur et critique, MDCU (https://www.mdcu-comics.fr/).  La parenthèse est fermée.

Connaissez-vous Aquaman ? Oui, vous savez ce héros ringard de l'univers DC qui passe son temps à sauver les baleines, et chevauchant fièrement un hippocampe. Et bien tout ça s'est terminé, over, puisqu'avec le reboot, Aquaman recommence à zéro.

Au navire de ce récit, Geoff Johns, scénariste, ainsi que Ivan Reis, dessinateur. Le duo a déjà travaillé ensemble sur le crossover Blackest Night ainsi que Brightest Day. Donc pas n'importe quoi.

Le récit commence lentement, monsieur Johns voulant remettre doucement le personnage d'Arthur sur le devant de la scène, que le lecteur se fasse à ce personnage. Le scénariste se lance alors dans une dédiabolisation, où il joue avec les préjugée entourant l'atlante. Et ça fonctionne bien puisqu'après avoir lu ce volume, ont se rends compte qu'Aquaman a de la gueule, et même de la classe. Bref ce n'est pas un héros has-been et complétement inintéressant. Ici pas de grosse menace à l'horizon donc, puisque Johns se concentre sur l'univers d'Aquaman, et introduit donc au passage son épouse, la belle Mera. C'est par le biais de ce personnage que l'on va découvrir comment les atlantes perçoivent la surface de la Terre. Les origines d'Arthur (Aquaman pour ceux qui ne l'aurait pas encore compris) sont aussi rapidement exposées, mais pas trop non plus, le scénariste nous livre seulement des bribes d'information, car le reste servira pour le futur arc.

La fin du récit annonce une suite plus mouvement que ce tome 1, et ce sera le cas car les autres numéros sont un réel régale, mais je n'en dirai pas plus, attendons la sortie du second volet avant toute chose.

Les dessins d'Ivan Reis sont sublimes, tout ce qu'il touche devient en général de l'or, et ici l'univers est parfaitement bien représenté. Le but en choisissant Reis était évident, il fallait redonner envie aux jeunes et au moins jeunes de se pencher sur ce personnage. Et il me semble que simplement en voyant la cover, on ait envie de lire ce qui se trouve à l'intérieur.

Conclusion : Bref, Aquaman c'est ma révélation de chez DC depuis le l'issue #1, et la série continue de me faire vibrer. La Distinguée Concurrence a donc réussis son pari qui était de redonner une aura à son personnage, qui n'avait été clairement délaissé dans le passé. Et c'est bien dommage. Geoff Johns avait redonné de l'importance à la série Green Lantern, il en fait de même ici. Il serait donc dommage de passer à côté de ce titre, surtout qu'il faut féliciter Urban Comics de le publier, car il faut avoir le gout du risque tant le personnage est méconnu dans notre pays.