Alan Wake fut un temps où le nom de ce jeu me donnait des nausées pour la simple et bonne raison que la chose me semblait d'un ennui profonde et surtout que le personnage avait le charisme d'une moule morte.

En arrivant à un peu plus de la moitié du jeu, une chose se confirme. Alan Wake n'a décidément aucun charisme. C'est un personnage tout ce qu'il y a de plus, mais ce n'est en tout cas pas lui qui me donne envie de poursuivre mon expérience vidéoludique.

Car oui, malgré ce défaut Alan Wake est un jeu d'une rare saveur. Ce sentiment d'oppression, d'angoisse par moment est plus que plaisant. Je n'ai jamais était le genre de joueur qui joue a un jeu pour son ambiance, vous l'aurez donc compris, je ne suis pas un amateur de survival-horror. Et ce qui est bien, c'est qu'Alan Wake n'en est pas un, ou en tout cas il essaie de se le cacher. Car il reprend de nombreux code au genre. 

La narration du jeu est rondement bien mené, heureusement quand c'est notre personnage qui parle, et encore plus quand ce dernier est un écrivain reconnu. L'histoire qui n'est au final qu'un simple thriller captive et pousse le joueur à continuer. 

Le jeu bien que bourré de qualité pèche par certain côté. Graphiquement si tout est beau dans les phases de jeu nocturne, on remarque vite de jour que certaines textures sont pauvres, que les visages des personnages sont bancales et que lorsqu'il s'exprime il le fasse aussi bien que des autistes. Alan Wake est aussi extrêmement linéaire, le jeu se répète du début à la fin, quitte à en devenir prévisible. Il nous faut alterner cinématique, phase de jeu de jour, cinématique, phase de jeu nocturne. Et cela durant tous les chapitres. Et c'est tout de même dommage.

La création du studio Remedy est pourtant pleine de bonnes intentions, mais son envie d'être une expérience particulière a peut-être prévalu sur la diversité des phases de jeux. Ou quelque chose comme ça.

En tout cas, pour le moment le jeu me plait, et je ne devrai pas m'arrêter à la moitié de la chose.

Alan Wake réussit donc l'épreuve de la mi-parcours.