Il aura fallu presque deux ans depuis sa sortie au Japon pour que Metroid Prime Pinball arrive en Europe. Pourquoi autant de temps ? On se le demande encore. En tout cas, ce n'est sûrement pas à cause de la localisation puisqu'en tant que jeu de flipper qui reprend l'univers de Metroid, il n'y a que 50 mots en tout et pour tout. Mon petit doigt me dit que sa sortie ne devait pas être une priorité et que Nintendo a profité d'un trou dans son planning de sortie pour le déballer de ses cartons, parce que très honnêtement, Metroid Prime Pinball est aussi fun que RaHaN est modeste (NdR : ou Angel grande gueule).
Un jeu de flipper sur DS, ouais pourquoi pas. Je n'ai
jamais été fan des adaptations en jeu vidéo des bons vieux flippers de bistrot,
mais il est vrai que les deux ne sont pas forcément antinomiques. D'ailleurs, je dois
avouer que dans ma folle jeunesse, j'avais passé de bons moments sur Sonic
Spinball. Hélas, au grand désespoir de mon temps libre, ça n'a pas été le cas avec Metroid Prime Pinball. Les
tables sont pourtant bien pensées et offrent pas mal de trucs à faire (il y a des
multiball en pagaille, pas mal de rampes... bref, tous les classiques sont là).
Néanmoins, leur faible nombre (six en comptant les boss) rend le titre rapidement barbant. Il y a bien
quelques phases d'action durant lesquelles on incarne Samus, mais ça ne va jamais
chercher bien loin pour qu'on "s'amuse" réellement.
Ca fait flipper...
Au bout de deux heures à tout
casser, une fois que l'on a fini le mode solo dans lequel il faut récupérer 12 artéfacts en réussissant des objectifs divers, on n'a pas vraiment envie d'y retourner,
sauf dans une tentative désespérée d'amortir l'argent dépensé, ou d'être vraiment super fan de flipper virtuel. Le
mode multi ne changera rien à la donne non plus hélas. Dans le positif, on remarquera
qu'une cartouche rumble est offerte (qui dépassera largement de la DS Lite), mais je ne suis vraiment pas convaincu par
les vibrations qu'elle offre. Sinon, les musiques sont bien intégrées... A part
ça, je ne trouve pas d'autre qualité au titre, et pourtant croyez-moi, je me
suis creusé la cabeza !