D'abord Arlésienne, c'est en devenant un Dark Souls-like entre les mains de la Team Ninja que le projet Nioh a été sauvé des flammes. C'était alors un des premiers des nombreux clones qui existent aujourd'hui, et en seulement deux épisodes, la saga s'est taillée une place de choix au panthéon des soulistes, avec une identité propre et très marquée. Aujourd'hui, c'est la première extension du second épisode qui entre en scène.

Nioh-Shimitsu

Nioh 2, malgré son numéro, voit son histoire démarrer avant celle du premier épisode. Mais comme vous le savez probablement déjà si vous lisez ces quelques lignes, votre avatar virtuel est au final assez intemporel et cette fois-ci, en visitant un mystérieux autel de prière, le voilà propulsé en 1185, soit presque 300 ans avant les événements du jeu principal. L'occasion de croiser le général Yoshitsune, un hybride, comme nous. Mais bon, comme d'habitude avec Nioh, le scénario reste très secondaire, diffus et elliptique. Et là, avec seulement deux missions scénarisées - trentes secondes de cinématiques au début et à la fin - difficile de se passionner pour la chose. À voir si les deux prochains DLC continueront de développer les aventures de Yoshimitsu. Il y avait un semblant de continuité avec le Season Pass du premier épisode, nous verrons bien ce qui se passera dans le second avec ses failles temporelles.

Anto-Nioh Banderas

Pour avoir le privilège de suivre les nouvelles péripéties de votre héros, vous devez avoir fini le jeu de base. Ce qui est le cas de 45,8 % des joueurs environ, au moment où nous écrivons ces lignes, à en croire les statistiques liées aux trophées. Au programme, une nouvelle région complète, avec deux missions principales et son lot de secondaires, à déverrouiller sous conditions pour certaines, via des discussions et des objets à collecter.

Nioh Gaiden

Une nouvelle arme est aussi de la partie, le bâton lunaire, qui semble tout droit sorti de Ninja Gaiden. Plutôt lente et lourde, les masses d'armes au bout peuvent se décrocher si on reste appuyé pendant un combo pour améliorer sa portée, et l'arme peut se scinder en deux dans certains cas. Idéal contre les groupes d'ennemis. Un nouvel accessoire est lui aussi du voyage, et peut se voir amélioré un certain nombre de fois via une phase de combat. Et enfin, le mode Rêve du démon fait son apparition et ajoute une troisième difficulté au jeu. Le 100 % est néanmoins plus que cool que pour les DLC du premier épisode : il faudra finir l'extension en NG++, mais sans le jeu de base à 100 % cette fois-ci. De quoi vous tenir occupés plusieurs dizaines d'heures malgré tout.

Nioh Retro

Niveau jeu, il y a pas mal de choses à voir. Le premier niveau sera une aventure aquatique, qui rappellera à votre bon souvenir "l'océan gronde encore", avec le retour d'un boss iconique du premier épisode. Plutôt long et en deux parties, avec deux boss, une mécanique secrète de niveau, il n'en reste pas moins linéaire. Le second, tout aussi long, vous emmènera dans une mine d'amrita toute en verticalité, et reprendra quelques bouts de décors déjà visités dans le précédent volet. De nouveaux ennemis seront aussi dans le game, avec des variation de l'Enki, un dangereux crabe à la carapace dure comme la pierre, et une masse informe géante dont la bouche ressemble à la créature du puits du Sarlacc. La Mort nous a rendu visite pas mal de fois, et en commençant l'aventure niveau 130 en voie du samouraï (120-125 recommandé) on en a vu le bout avec un tant soi peu de persévérance. Maintenant, on attend la suite !