Mais au-delà de la madeleine au goût de sauce soja, ce nouveau Project Diva ne dévie pas de la bonne vibration de son prédécesseur (voir le test de Hatsune Miku : Project Diva F), et ses qualités s'imposent à nouveau d'elles-mêmes. Ici, il est plutôt question de différence de contenu. Pas une extension, ce deuxième Project Diva sur PS3 et Vita (les versions sont identiques) reprend le principe instauré avec les épisodes PSP, à savoir une moitié de morceaux inédits et une moitié de titres issues des épisodes précédents, mais bénéficiants d'une nouvelle mise en scène et de nouvelles chorés, toujours plus soignées. En effet, si l'on a ici toujours affaire à un je de rythme exigeant, il s'agit aussi d'un temple fait de clips plus peaufinés les uns que les autres à la gloire de la muse vocaloïd.

Exigeante diva...

Si les costumes (appelés "modules") sont ainsi innombrables pour Miku (plus de 160 !) et les morceaux au nombre de 40, si toute l'interface est personnalisable, deux nouveautés de gameplay font également leur apparition : le "double scratch", à faire avec les deux sticks sur PS3 et au tactile sur Vita, ainsi que le "link scratch", à savoir des notes à maintenir (toujours via l'écran tactile sur la portable). Des petites nouveautés bienvenues mais qui en même temps révèlent bien vite la principale caractéristique du titre : la difficulté a tout simplement explosé ! Déjà en mode "normal" le jeu propose de sacrés instants de bravoure, mais en hard, c'est carrément le Omaha Beach du rhythm game ! Est-ce un bien ou un mal ? Vous qui jouez les yeux fermés au premier épisode, trouvez-vous enfin de quoi vous dépasser de nouveau ? Heureusement que la dating sim est toujours présente pour qu'on s'amuse avec, en prenant des photos si ça nous chante pendant les concerts privés. Histoire de se reposer les doigts et les yeux...