First Strike est cynique, mais spectaculaire ! Le globe que vous manipulez du bout des doigts est divisés en pays que nous connaissons bien, à vous de conquérir un max de territoires tout en éliminant les quelques puissances adverses qui tenteront à leur tour de vous raser. Bien entendu, plus vous vous étalez, plus vous êtes vulnérable. Chaque pays vous permet de construire et stocker des missiles, de lancer une invasion sur un pays voisin, de vous défendre contre les attaques ennemies, de lancer une recherche dans l'un des quatre arbres technologiques et mener des frappes nucléaires sur vos cibles préférées.

Prolifération mon amour

Avec le temps, vous débloquerez de nombreux bonus impératifs à votre survie, bien que vous choisirez l'ordre des recherches selon votre style de jeu (offensif, défensif...). On peut améliorer les détections, agrandir les hangars, automatiser des ripostes et, bien entendu, construire de plus gros missiles ! Weeeee ! Intercepter manuellement les ogives qui pleuvront sans faille sur votre empire, tout en déclenchant vos propres attaques massives (les fameuses First Strikes), s'avère beaucoup plus stressant que prévu ! Difficile de tout gérer à un train d'enfer.

Ballet macabre

L'action est rapide malgré la trompeuse placidité des missiles qui réduiront vos efforts en cendres dès que vous aurez le dos tourné. Un pays rayé de la carte pourra difficilement être reconquis, et ne stockera qu'un nombre limité de lanceurs. Cette frénésie, agréablement maîtrisée grâce à des contrôles tactiles précis et fluides, colle parfaitement à l'ambiance visuelle fort réussie : le vol des missiles est hypnotique et admirer une douzaines d'explosions dévaster une région entière de notre belle planète est un plaisir sans cesse renouvelé, avec le ricanement féroce adéquat.

First Strike n'échappe pas à une certaine répétitivité cependant, surtout pour débloquer tout le jeu. Mais à petite dose, dans les moments où on a envie de tout péter, ça le fait. C'est aussi absolument impeccable à jouer dans les transports en commun, entouré d'un public craintif et prêt à appeler la cellule anti-terroriste. Fun, mais maintenant ce que l'on veut, c'est un mode multi.