Ah ben oui, tiens une nouvelle saison de Formule 1 et hop un tout nouveau tout beau jeu signé Codemasters, dans la lignée des deux précédents. Il aut dire que depuis le premier volet, initié dès l'an de grâce 2010, pour un renouveau au sommet, les promesses ont été tenues. Et il faut bien dire que depuis, les améliorations se sont succédées à vitesse grand V. Peaufinage plus que révolution, cela va sans dire. Mais pouvait-il en être autrement pour ce F1 2012 ? Après quelques téléchargements (mise à jour et cie), il es temps de mettre le titre sur le disque dur, histoire d'accélérer les chargements durant les parties. Et effectivement, c'est bien plus rapide que lors de la preview. On a eu chaud.

Testez-vous !

Comme nous vous le disions lors de notre preview à laquelle il manquait pas mal de modes de jeu, quelques nouveautés ont donc fait leur apparition dans cet opus. A commencer par le "Test de jeunes pilotes", dans lequel vous allez pouvoir vous lancer dès le départ, histoire de vous familiariser avec les différentes "routines" à assimiler de la F1 moderne (KERS, DRS, Pneumatiques, quelques vidéos explicatives etc.). Vous pouvez même choisir, à la volée la répartition du freinage. Attention, spécial équilibriste, faire ça en pleine course demande pas mal de concentration. Ca se passe à Abu Dhabi durant l'intersaison, comme en vrai, et ça permet également d'étalonner le jeune pilote néophyte que vous êtes. Aussi bien sur le sec que sur piste humide (artificiellement pur le coup), avec différentes En cas de franc succès, ponctué par des médailles, vous aurez droit aux meilleures écuries "de base". Il faudra cependant attendre encore pour être dans un Top Team.

Une saison en enfer

Plusieurs choses se débloquent ensuite : une quarantaine de design de casques notamment, mais aussi le Mode Carrière avec ses 20 courses, nouveau circuit d'Austin compris, le mode Banc d'Essai (qui regroupe les modes Champions, Scénario et Contre la montre). On n'oubliera pas non plus évidemment les fameux mails des équipes qui vous recrutent. C'est clair, concis et pas rébarbatif. Comme l'an passé, en débutant votre carrière, des objectifs bous sont alloués. Certains vous demandent d'obtenir un résultat minimum aussi bien en essais qu'en course, mais également par rapport à votre coéquipier. Au fil des GP, l'exigence du team est élevée. A vous de vous mettre au niveau pour faire progresser la voiture dans le domaine du R&D. Sinon, c'est la chute assurée dans les classements. "Attation" cependant : les courses de championnat se disputent au minimum sur 25% de la totalité d'une course. Les autres choix sont de 50 et 100%. On peut ne faire que 3 tours sur une course "normale". Vous pensez bien qu'il vous faudra alors ménager vos pneus, établir une stratégie avant la course avec vos ingénieurs, éviter les écueils, les accrochages etc. Bref, être sage sur les premiers tours et voir venir est parfois la meilleure solution pour fin ir une course. Tout en étant agressif dans les premiers mètres, là où l'iA, par ailleurs grandement améliorée, est "prenable". Comme toujours, vous aurez à faire un week-end de course complet (vous avez le choix entre court et long) entre essais libres, qualifications en trois temps et course. Le temps de tester différentes choses pour améliorer la voiture donc. Un point à ne pas négliger pour être "confortable" par la suite. Selon la difficulté choisi, vous aurez de 1 à 4 joker : un rapide retour en arrière pour empêcher un tête-à-queue ou une sortie de route fatals.

Prise en mains

Comme pour F1 2011, la prise en mains est assez "simple" même pour le néophyte... A condition bien entendu d'activer toutes les aides et de réduire le degré d'IA (4 en tout) au minimum. A volant, avoir tous les boutons à portée de doigts peut être un avantage pour gagner quelques dixièmes ici et là et pour un plus grand confort de conduite. A vous de voir. Ceux qui, comme moi, sont plutôt habitués à la sacro-sainte manette, n'y perdront pas (trop) au change, puisque là encore les développeurs ont fait en sorte que vous ressentiez les sensations "dans les mains" de manière optimum. Ainsi, selon le "grip" de votre voiture, en fonction de l'adhérence et de l'usure des pneus donc, vous claquerez des temps plus ou moins rapides. Une petite excursion dans l'her ou dans les graviers, et il vous faudra quelques centaines de mètres pour retrouver de la qualité pneumatique et donc de l'adhérence. Plus que sur la version précédente, cet aspect là est "réaliste". Le freinage sera alors plus compliqué dès lors que vos gommes seront maculées d'herbe ou de gravillons. Evidemment, il sera toujours possible de contrôler votre monoplace en la mettant en travers le cas échéant, mais la perte de temps sera alors énorme. Lorsque vos pneus sont en revanche à température idéale, le grip est alors optimal et vous permettra, notamment avec les pneus "Prime", les plus tendres donc, de tout donner et de claquer des temps canon, notamment à Monaco. Et si vous décidiez d'enlever toutes les aides (ABS notamment), les sensations seront décuplées... tout comme la difficulté.

Météo et I.A.

Sous la pluie, là encore extrêmement bien rendue, les détails sont légion et contribuent à apporter plus de sensations encore : outre la difficulté de rester sur la piste, même avec les assistances enclenchées, on a cette fois une sorte de "trouble" non pas dans la Force, comme une sorte de buée sur votre casque, qui vous empêchera d'attaquer... à l'aveugle et vous préconisera la sagesse derrière une autre monoplace. Sensations garanties. La météo dynamique rende également certains GP indécis, Le tout est évidemment complété par des bruitages tout simplement parfaits, que l'on soit à l'intérieur du cockpit ou en vue extérieure. Un très bon point de ce côté là. Côté I.A. là encore nous ne sommes pas déçus du voyage : les pilotes adverses réagissent correctement selon les aléas de la course, et rien e bien fâcheux n'est à déplorer ici. Nous sommes bien loin des erreurs énormes que l'on trouvait encore dans F1 2010. Les progrès réalisés sont bel et bien présents. Aucun pilote ne vous gêne sur des manoeuvres de dépassement ou lorsqu'ils doivent vous concéder un tour par exemple. Ils réagissent rapidement et de manière aussi intelligente possible pou des "bots". En revanche, il est toujours dommage qu'à Monaco par exemple, "couper" le virage du Loews nous pénalise systématiquement... Et si, globalement elles sont données avec parcimonie ave avertissements préalables, certaines fois, elles peuvent paraître injustes. Quant aux dégâts, là encore il faudra y aller franco pour tout casser. Ceux qui aiment les carambolages à outrance façon Romain Grosjean, seront peut-être déçus, mais bon, c'est de la F1 pas du stock car hein. Enfin j'ce que j'en dis...

Défis en ligne

Outre les courses rapides à faire au pied levé si je puis dire, histoire de se détendre, d'autres modes de jeux vous sont proposés dans F1 2012. Nous en avons déjà donné quelques uns plus haut. L'une des nouveautés est le mode Défi Saison. Il s'agit, comme son nom l'indique, une course contre un adversaire à choisir, puis des qualifs sur un tour et enfin une mini-course sans ravitaillement. En cas de gagne, les grandes écuries vous recruteront et ainsi de suite. Le mode Champions quant à lui vous demande de relever un défi précis, comme battre Raikkonen à Spa, avec des pneus frais et lui piquer sa 7eme place. Ou encore rattrapper et ou résister à Lewis Hamilton ou Jenson Button. A la fin, un ultime défi avec les 6 champions du monde en lice vous attend... En ligne, les courses sont tout aussi plaisantes, si ce n'étaient les multiples déconnexions que j'ai subies. Est-ce le fait de jouer en wifi ? Peut-être. Toujours est-il que c'est frustrant. Dommage, car si vous possédez une connexion stable, le pied est total, et permet notamment de s'amuser jusqu'à 16 en ligne. Il vous reste sinon le mode coop', en ligne également, ou alors en multi en écran splitté, ou en LAN si ça vous... branche. Bref, les mode de jeux sont complets et ne risquent pas de vous lasser de sitôt. Quand on sait que le mode Carrière "de base" se joue sur 5 années, il y aura de quoi faire.

F1 2012 respecte totalement ses engagements, eu égard à la version de l'an passé. Sorti avant la fin du championnat toujours en cours donc, il est plus beau (sauf à Monaco, bouh), globalement plus fluide, procure de très belles sensations aussi bien en ligne qu'en hors ligne, et vous permet de vous lancer dans une carrière au long cours. Si on regrettera un graphisme somme toute assez similaire à celui de F1 2011, malgré quelques améliorations, il demeure totalement immersif avec d'excellentes sensations au volant ou à la manette. Sans oublier une durée de vie conséquente, qui devrait largement vous faire tenir jusqu'en mars prochain, et le début de sa saison 2013. Bref, LA référence du jeu de F1 sur console.