L'arrivée du mignon petit Tails dans ce Sonic the Hedgehog 4 Episode 2 n'est pas anecdotique et c'est bien pour approfondir un peu le gameplay que le renard à deux queues y fait son apparition. En effet, si Sonic conserve son saut téléguidé, il pourra par l'intermédiaire de Tails, voler ou former une grosse boule virevoltante pour venir à bout des murs les plus épais. Le duo est donc plus que jamais indissociable et ce sont deux joueurs, en ligne ou en local, qui pourront l'incarner. Dans une formule très classique de Sonic, ces petites interactions entre les personnages sont vraiment bienvenues, par exemple quand Tails avec sa queue en hélice peut sortir rapidement le duo hors de l'eau. Parce que bon, cet horrible "bu-bup"...

Les choses sont plus belles quand on les fait à deux

Si la présence de Tails permet de gagner un peu en profondeur de jeu, il est à noter que les décors bénéficient aussi d'un soin plus prononcé que dans le premier épisode. Mais il faut dire aussi que l'on venait de tellement loin... Ainsi niveaux de neige et parc d'attractions sont plutôt jolis même s'il n'y a pas grand chose d'impressionnant non plus. On notera aussi des boss avec plus d'envergure et et des niveaux bonus à la Sonic 2 qui feront sourire les plus nostalgiques. Mais le problème, c'est que outre les nostalgiques, les ultras Sonic ou les casuals qui prendront ce jeu attiré par la licence sur leur smartphone (aussi disponible), ce jeu ne propose rien de bien palpitant. Si le level design s'est étoffé par rapport au dernier épisode, il demeure encore très basique, bien pauvre et même si l'ensemble est plus joli et que deux mécaniques de jeu qui auraient du naître il y a déjà quinze ans font leur apparition, à aucun moment on ne s'amuse vraiment dans ce Sonic non pas classique mais anachronique et dépassé.

Même si des efforts ont été faits depuis le dernier épisode (plus joli, la présence de Tails), Sonic the Hedgehog 4 Episode 2 ne décolle jamais, reste engoncé dans une formule totalement rincée, souffre cruellement de folie et de fantaisie et on s'y ennuie très vite (comme il se termine d'ailleurs). Mais il m'apprend aussi une chose : j'aurais dû être autrement plus sévère avec le premier.