On aurait été étonnés (quoiqu'on est quand même le 1er avril) si cela n'avait pas été dans la suite logique du regroupement Battle.net et des services proposés par l'éditeur Activision Blizzard pour ses différents jeux : le PDG Mike Morhaime a annoncé la création d'une banque en ligne Blizzard. Oui, une vraie banque, avec des vrais comptes et une carte de crédit, etc.

Attention, rien à voir avec les cartes de crédit World of Warcraft qui existent déjà depuis 2007 pour les fans de tuning bancaire. Celles-ci offrent des avantages comme un mois gratuit à WoW et un système de points de fidélité lié aux dépenses effectuées. Cette expérience apparemment fructueuse avec la International Bank of Omaha devrait probablement prendre fin quand Activision Blizzard mettra en place son propre établissement financier.

Le but de la Banque Blizzard est simplement d'offrir un service financier de qualité ouvert à tous, tout en renforçant de nombreux services offerts et en maximisant la sécurité des comptes Battle.net.

À l'heure où le système bancaire américain est en crise, Activison Blizzard espère sûrement que sa base de joueurs appréciera de se rattacher à une société qui partage ses valeurs. La fidélité et l'utilisation des services habituels apporteront de nombreux avantages aux clients de la banque Blizzard sur les titres comme WoW, Starcraft II, mais aussi le futur Diablo III et leur prochain MMO (nom de code "Titan"). On peut déjà imaginer du temps de jeu gratuit, l'accès a des bêtas, des réductions, des goodies réels ou virtuels. Ce qui, vous l'avouerez, s'annonce plus sexy que la machine à café Société Générale que je vais finir par commander, histoire de me débarrasser de mes points "Jazz". L'argument de la sécurité est également un très gros plus pour tous les joueurs payant un abonnement mensuel.

Acti-Blizzard n'a pas été plus spécifique que courant 2012 pour l'ouverture effective de la Banque Blizzard aux États-Unis. Il faudra patienter pour créer son compte en Europe, mais c'est aussi prévu. En revanche, il semble que l'éditeur devra faire l'impasse sur la Chine, bien trop inaccessible sur ce terrain.