De longues semaines se sont écoulées depuis la première enquête du journal Libération, qui a levé le voile sur les pratiques de harcèlement qui sévissaient au sein du géant français depuis de nombreuses années. Nommément accusés, Tommy François et Maxime Béland avaient été "suspendus" par leur hiérarchie, avant que le dernier ne finisse finalement par démissionner, comme le fera plus tard le numéro 2 du groupe Serge Hascoët, également visé.

Mais en ce qui concerne l'ex-animateur de la chaîne Game One, devenu l'un des responsables du service édito d'Ubisoft, le flou continuait de rendre la situation difficile à suivre... jusqu'à la journée d'hier, où nous apprenions que François était "parti", selon les mots du journaliste Samuel Horti.

Sauf qu'aujourd'hui, l'affaire ne semble pas si simple, en tous cas si l'on en croit la "source proche de l'affaire" et anonyme de nos confrères de Gamasutra, qui livre une autre version de l'histoire :

L'ex-vice-président d'Ubisoft Tommy François a été licencié plus tôt dans la semaine suite aux résultats d'une enquête pour faute.

Nous apprenons dans le même article de Chris Kerr que le franco-américain n'aurait pas obtenu de compensation financière, et que sa paye aurait fait l'objet d'une suspension depuis le mois de juillet, et serait dans l'impossibilité d'acquérir de nouvelles parts dans l'entreprise.

La source de Gamasutra aurait également mentionné la joie des employés envers ces premiers changements effectifs, qui attendent tout de même de découvrir qui remplacera les ex-employés mis en cause au sein du fameux département édito.

Avec ce nouveau démenti, il y a ainsi de fortes chances pour que ce nouvel épisode du scandale Ubisoft ne soit pas le dernier...