Décidément, l'annonce fracassante du service OnLive semble mettre le feu aux poudres. Après David Perry et son "moi aussi j'y travaille, regardez, regardez" un rien douteux, voici que Sony dépose, le lendemain de l'annonce de OnLive, un brevet sur le "PS Cloud".

Le principe reprend donc celui du Cloud Computing, une méthode pour mutualiser la puissance de plusieurs machines afin d'offrir un service distant, traitant l'information côté serveur, sans que l'utilisateur n'ait besoin, chez lui, de posséder de matériel coûteux. Le brevet PS Cloud, déposé donc le 24 mars, décrit la fourniture de "services de divertissement, plus précisément, la fourniture d'un jeu vidéo en ligne auquel les utilisateurs accèdent par l'intermédiaire d'Internet". Mais ce n'est pas tout : le brevet mentionne également la diffusion possible de contenu multimédia (Internet, vidéo, musique, livres & magazines), avec diffusion à distance et à la demande (VOD) et l'hébergement des services utilisés également par les éditeurs-tiers.

Sony ne s'est jamais caché d'envisager la dématérialisation comme une voie d'avenir. Peut-être que le dépôt de ce brevet, au lendemain de l'annonce d'OnLive, n'est qu'une coïncidence, peut-être ne donnera-t-il jamais lieu à quelque chose de réel, mais peut-être également qu'il sert de prémisse à une future PlayStation 4 qui se passera peut-être, cette fois, de média et de lourd hardware...