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Le magazine britannique Edge, relayé par le site PCGamesN, a récemment eu l'opportunité de parler de Stadia avec Madj Bakar, le vice-président en charge de l'ingénierie de Stadia chez Google. Et ce dernier ne manque pas de confiance.

Selon lui, l'expérience de jeu proposée par les consoles sera techniquement dépassée prochainement par Stadia. Pour lui, cette remarque s'applique à toutes les consoles :

En fin de compte, nous pensons que d'ici un ou deux ans, nous aurons des jeux qui tournent plus rapidement et avec un meilleur temps de réaction dans le cloud qu'en local. Peu importe la puissance de la machine utilisée localement.

Et pour contrer d'éventuels problèmes de latence, les serveurs pourront en effet être situés à plusieurs centaines de kilomètres du joueur, Google prépare une solution pour le moins surprenante. Cette dernière, surnommée "latence négative," correspond à différentes techniques utilisées automatiquement par Stadia pour empêcher la sensation de lag : augmentation du taux de rafraîchissement ou encore, et c'est ce qui risque de faire parler, prédiction par Stadia des touches que comptaient presser le joueur.

À l'aide du "machine learning", Stadia pourrait donc apprendre à deviner l'action que le joueur comptait effectuer et, en cas de latence, l'effectuer à sa place. Si certains titres proposent déjà aux joueurs de passer la main à l'IA en cas de difficulté, les choses vont ici beaucoup plus loin. D'autant plus qu'on ne sait pas encore si le joueur aura la possibilité de refuser que Stadia joue à sa place. Et comme le demande PCGamesN, peut-on véritablement parler de rapidité et de réactivité si Stadia joue à la place de l'utilisateur ?

Pour rappel, Google Stadia sera lancé en novembre prochain.

Que vous inspirent les déclarations de Madj Bakar ? Accepterez-vous qu'un jeu devine et réalise des actions in-game à votre place en cas de latence ? Donnez-nous votre avis dans les commentaires ci-dessous.