C'est Damon Reece qui a mis le feu aux poudres sur Twitter le 28 août dernier. Dans un thread, celui qui est crédité parmi les scénaristes du bac à sable spatial qui s'est écoulé à plus de 2,5 millions d'exemplaires à travers le monde six mois après sa sortie sur Steam explique :

J'ai démarré ma carrière de développeur en travaillant sur Starbound pendant près de deux ans.

J'avais seize ans.

J'ai travaillé des centaines d'heures et n'ai pas été payé un seul cent alors que la compagnie s'est fait une quantité d'argent incommensurable sur mon dos, et celui d'une bonne douzaine d'autres travailleurs non-rémunérés.

D'autres ont confirmé ses dires, du compositeur Clark Powell, qui lui a failli être dans le projet jusqu'au moment où on lui a signifié qu'il ne serait pas payé, à deux artistes, Rho Watson et Christine Crossley. Toby Fox, créateur du génial Undertale, a lui aussi mis son grain de sel dans la conversation.

J'ai composé plus d'une heure de musique qui a fini à la poubelle parce que je ne traînais suffisamment sur le channel IRC. Je suis parti après ça. Je crois ce que Clark et les autres disent.

"Aucune obligation"

Dans un communiqué rapporté par PC Gamer, Chucklefish ne nie rien.

Nous sommes au courant et très attristés des allégation à l'encontre de Chucklefish concernant les débuts du développement de Starbound. À cette époque, l'équipe principale et les contributeurs collaboraient via une chat room sur son temps libre. Les contributeurs de la communauté n'avaient aucune obligation de créer du contenu, de rendre du boulot sous un certain délai ou s'impliquer un nombre d'heure précis. Chacun a été crédité et rémunéré selon un accord mutuel.

Plus d'une dizaine d'années s'est écoulée depuis le début du développement de Starbound. Chucklefish a considérablement grandi pour devenir un studio indépendant à l'environnement accueillant pour ses employés et les pigistes. Nos portes restent ouvertes pour quiconque souhaite discuter directement avec nous de leurs inquiétudes à ce sujet.

Reece reconnaît avoir signé un contrat, obligatoire pour pouvoir participer au développement, sans rémunération, présenté comme une opportunité de rentrer dans cette industrie et avec la promesse d'une éventuelle embauche au bout du tunnel. Bien que l'on reste dans la légalité, pas sûr que l'image des éditeurs de Wargroove et Timespinner n'en prenne pas un coup.

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