Et c'est finalement peu dire que les déclarations du jour risquent de ne pas vous faire très plaisir, contestataires anti-système que vous êtes. Ne niez pas : nous savons tout. Relevées par notre expert de l'autre ballon rond Alix dans son test, les micro-transactions d'un certain NBA 2K19 ne semblent pourtant pas pour autant avoir desservi la dernière simulation de Basketball signée 2K Sports.

Au contraire, avec 12 millions d'exemplaires distribués, NBA 2K19 n'est autre que le plus gros succès de l'éditeur Take-Two dans le domaine du sport, et les joueurs ont visiblement mordu à l'hameçon des achats intégrés. C'est ce que l'on découvre à la lecture d'un article de Gamespot, qui a pu assister à la conférence de publication des résultats financiers de l'éditeur.

Selon le PDG de Take-Two, Strauss Zelnick, les sommes dépensées par les joueurs sont régulières, et en progression de 140% sur le dernier trimestre en date, qui s'achevait au 30 juin dernier. Le vice-président exécutif Karl Slatoff remercie d'ailleurs la 2K League qui permet au jeu de continuer à exister passé sa fenêtre de sortie, ce qui a permis d'engranger plus de pépètes sonnantes et trébuchantes :

Si les joueurs sont plus impliqués dans le jeu, ils vont finalement y dépenser plus d'argent. Il y a un potentiel encore inexploité dans ce domaine, et nous n'en sommes qu'au début de notre réflexion.

Sur ce dernier trimestre, les DLC de tous les jeux de l'éditeur américain ont ainsi généré 58% de son chiffre d'affaires. Cette nouvelle répartition des recettes fait logiquement grossir la part des bénéfices attribué au contenu dématérialisé : qu'il s'agissent de jeux, de DLC ou de micro-transactions, le dématérialisé représente désormais 79% des rentrées d'argent de Take-Two, maison-mère de Rockstar, 2K et Private Division.

Voilà voilà. Si cet auto satisfecit sur la propension grandissante des joueurs à dépenser de l'argent une fois un jeu acquis ne nous amène qu'au "début" de la réflexion de Take-Two sur le sujet, vous pouvez aisément envisager ce que l'avenir, pas si lointain, nous réserve...