Nous en parlions avec nos prestigieux invités lors de notre podcast anniversaire : pourquoi les éditeurs s'obstinent-ils à sortir tous leurs gros titres à Noël ? Je posais même la question d'imaginer une meilleure répartition dans l'année qui pourrait se révéler bénéfique pour chacun. Joueurs et éditeurs. Eviter le goulet d'étranglement.

Aujourd'hui, le débat semble s'ouvrir. En effet, ce Noël, après avoir lancé Dead Space et Mirror's Edge, deux nouvelles licences de qualité mais qui, perdues au milieu de nombreuses suites de blockbusters, n'ont pas connu le succès mérité, Electronic Arts relativise l'importance du rendez-vous de fin d'année. Ainsi Glen Schofield, General Manager d'EA Redwood Shores, s'est entretenu avec GamesIndustry sur ce point précis. 
Traditionnellement, nous pensions que les gens n'achetaient des jeux qu'à Noël ou autour de cette période de fêtes. Et maintenant nous regardons en arrière, et vous savez quoi : GTA IV a été lancé en mai, Resident Evil 5 arrive en mars. Je pense que notre industrie est en train de se dire "Hey, nous pouvons peut être faire comme le cinéma." Il y a des films qui sortent le jour de Noël, mais les blockbusters sortent l'été, et nous sommes en train d'apprendre que nous pouvons sortir des jeux n'importe quand. Et si c'est un bon jeu, il sera bien accueilli. 
Attention, je répète : "Nous sommes en train d'apprendre que nous pouvons sortir des jeux n'importe quand. Et si c'est un bon jeu, il sera bien accueilli" ! Le simple fait d'entendre ça constitue une petite révolution en soit. La qualité fait vendre. Oui. Pas toujours certes, mais quand elle est accompagnée d'un marketing habile, la qualité paie ! Les cas GTA IV et Resident Evil 5 sont autant de preuves qu'il y a aussi une vie pour les titres forts... ailleurs qu'entre les mois d'octobre et décembre.
L'industrie du jeu vidéo est en train de gagner en maturité. Tout ces signaux sont positifs. Des bons jeux tout au long de l'année ? Ca pourrait bien devenir une réalité dans les années à venir...