J'ai dû relire plusieurs fois la dépêche en me frottant les yeux tout en me pinçant, afin d'être sûr que ceci n'était pas un canular. Pourtant, il a fallu se rendre à l'évidence. C'est très sérieux. Les jeux vidéo développent des maladies encore inconnues du corps médical. Explications.

Des médecins suisses ont dû prescrire à une fille de 12 ans, un "arrêt total de jeu vidéo" durant une dizaine de jours, afin de venir à bout d'une inflammation de la peau des mains... causée, selon eux par "l'utilisation excessive d'une manette de jeu". Cette conclusion ne fut pas facile à établir, selon la dépêche, car la jeune fille en question cachait à ses parents qu'elle s'adonnait régulièrement et visiblement intensément à ce plaisir vidéoludique. Le pire, c'est que cette affection porte désormais un nom.

La nouvelle affection a en effet été baptisée "Palmare PlayStation Hidradenitis" et a été décrite dans le magazine spécialisé British Journal of Dermatology par le professeur Vincent Piguet, des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Tout de suite, là on ne dit plus rien, hein ! L'adolescente présentait des lésions douloureuses sur la paume des mains depuis quatre semaines. "Il s'agissait de gros nodules rouges très spectaculaires", a expliqué le Pr Piguet à l'agence de presse suisse ATS. On remarquera au passage que le mot "PlayStation" est encore et toujours assimilé à "jeu vidéo". Malgré la Wii.

Dire qu'elle aurait pu s'infliger directement ces blessures, si elle avait connu le PainStation.