Et c'est donc avec une attention forcément toute particulière que la première semaine de commercialisation de la PlayStation Classic sera observée à la loupe par les analystes du marché, des plus doués au célèbre Michael Pachter.

Traînant derrière elle un joli paquet de casseroles, parmi lesquelles nous relèverons la présence d'un émulateur open-source, des jeux parfois bloqués en 50Hz ou une ludothèque parmi laquelle on souligne surtout les absents, la première console rétro de Sony s'en sort moins bien que ses concurrentes sous pavillon Nintendo.

Selon l'institut Media Create, la PlayStation Classic s'est écoulée à 120.000 exemplaires sur le sol nippon durant la semaine du 3 au 9 décembre, soit deux fois moins que la NES Mini qui avait trouvé 260.000 acquéreurs sur la même période, et près de trois fois moins que la Super Nintendo du même nom, qui totalisait 340.000 ventes lors de sa première semaine de commercialisation sur l'archipel.

Nous aurions bien volontiers poursuivi ce comparatif avec les ventes de la Neo Geo Mini, mais ces dernières n'étant pas disponibles, nous arrêterons là ce concours de gros bras. Qui sait, peut-être que la récente annonce du hack de la console saura redonner un peu de baume au coeur de Sony.