Dans un article écrit par Mirageofpenguins, la politique d'anti-triche de Riot Games a été précisée. Il commence par rappeler le fonctionnement de l'équipe qui travaille pour enrayer ces pratiques : la première action est la prévention, puis l'empêchement (par des logiciels anti-triche) et enfin, la sanction.

Ensuite, l'éditeur affirme que l'équipe américaine a été en Chine (à Shenzhen) pour rencontrer l'équipe anti-triche de la maison-mère, Tencent. Les chinois sont plus avancés en termes de technique (les tricheurs trouvant également de meilleurs stratagèmes) et l'équipe a souhaité apprendre de leurs méthodes.

Le trio infernal : scripting, boosting et botting

Concernant le scripting, ou le fait d'être aidé d'un logiciel qui contrôle le personnage pour réagir plus vite, Riot Games affirme avoir banni plus de 7 millions de comptes à travers le monde ces trois dernières années, ce qui aurait considérablement réduit le nombre de joueurs employant cette technique.

L'éditeur a plus de mal à combattre le boosting, ou le fait de se faire aider par quelqu'un pour monter son classement en compétitif (de nombreux joueurs professionnels y ont recours en étant payés). Riot dit se focaliser prochainement sur ce problème pour découvrir plus de joueurs concernés.

Et enfin, le rédacteur termine par expliquer le botting, qui ruine l'expérience des nouveaux joueurs de League of Legends. Les comptes sont entièrement gérés par des bots pour monter au niveau 30 (quand c'était encore plafonné à 30), en rendant les parties injouables pour les "vrais" joueurs qui découvrent tous les mécanismes. Depuis le mois de juillet, un système a été trouvé pour que le matchmaking fasse rencontrer les bots les uns contre les autres (appelés entre eux les "Bot Olympics"), en attendant de pouvoir les bannir.

Miraeofpenguins termine en précisant que l'équipe va continuer à maintenir ses efforts contre les tricheurs, qui eux-mêmes s'aguerrissent au fil du temps. Une politique qui s'est bien améliorée au fil des années. Jusqu'en 2014, Riot Games ne disposait pas d'une réelle équipe anti-triche. Désormais, c'est une priorité pour l'éditeur.