Et c'est après avoir joué un bon petit moment que nous écrivons donc cette preview, précédée d'une petite vidéo de gameplay maison réalisée par nos soins et totalement inédite. Cette première rencontre, ce rencard, il n'a été organisé que pour les élus. Dont je fait bien évidemment partie !

Mais attention, cet essai n'était néanmoins pas sans restrictions : en gros, le jeune Joniwan a du suivre le chemin depuis le tout début jusqu'au boss des gargouilles, et a donc pu voir trois zones supplémentaires par rapport à sa précédente preview réalisée lors du week end de Beta Test.

Vous pourrez observer tout cela dans la vidéo ci-dessus, avec les débuts dans le refuge, un petit tour par le sanctuaire de Lige-Feu, puis le village et la paroisse des damnés, avec les raccourcis qui les lient entre eux. Le tout entrecoupé de quelques combats de boss.

Cette session de jeu nous à permis d'acquérir quelques menus enseignements, dont nous vous faisons part ici, sous la forme de cinq questions/réponses, avant de pouvoir se replonger dans le jeu dès ce week-end pour la rédaction du test tant attendu.

1. Je n'ai jamais touché à la série et j'ai une switch, est ce que c'est si dur que ça ?

Il est vrai que Dark Souls a une réputation qui le précède. Celle d'un jeu intransigeant ou la mort est fréquente. Ce n'est pas tout à fait faux. C'est même vrai. Mais pour qui saura surpasser la difficulté proposée, en apprenant sur le tas et à l'ancienne tous les nombreux rouages cachés du jeu, c'est une véritable drogue dure qui montre son visage, la satisfaction d'avoir franchi une difficulté étant aussi forte que la première et inévitable mort sur le boss suivant, qui nous aura laminé. Dark Souls requiert de la patience, de la persévérance, de la recherche, de la mémoire, un peu de talent... et quand on à réuni tout ça, ce n'est que du bonheur. Si tout cela vous fait peur, évidemment...

2. De quelles fonctionnalités de la Switch tire-t-il parti ?

Du mode portable, bien évidemment, ce dernier permettant de redécouvrir le jeu dans de nouvelles conditions. Dans son lit, sur le trône, toutes les folies sont permises. Attention tout de même à ne pas prendre trop de risques ! Si jouer dans le métro sera probablement un moment de pur délice (on n'a pas encore eu le temps de s'y frotter, mais ce sera le cas d'ici le test. D'ailleurs, si vous voyez un mec jouer à Dark Souls sur la 13, c'est moi !) attention à ne pas trop déconner non plus en allant jouer sur les rails !

En tous cas, pouvoir commencer sa partie à la maison, et la continuer ailleurs sera aussi une des forces de cette portabilité. En revanche, dans ce cas, attention aux déconnections qui risquent de vous renvoyer au menu principal, si vous étiez dans une session en ligne et que vous avez mis le jeu en pause à la volée un peu n'importe comment. Et aussi, avec son petit écran, la Switch arrive à nous offrir une vraie petite claque graphique, notamment avec une grande fluidité, et un affichage de qualité. Mais on reparlera un peu plus de tout ça un peu plus en détail dans la suite de cet article. Et aussi, c'est à souligner, les vibrations HD ont aussi un rendu qui m'a semblé supérieur à celui de la bêta, avec un peu plus de variété. À voir sur la durée.

3. Et mon amiibo Solaire, il va servir à quoi ?

Niveau amiibo, le moins que l'on puisse dire, c'est que le jeu reste fidèle à lui même avec une explication cryptique : on nous demande de rester appuyé sur B, comme pour les emotes associées au gyroscope de la manette, et d'approcher l'amiibo... Mais sans aucun succès. On a pourtant testé avec pleins de figurines différentes. Et quand le personnage à commencé à faire une des emotes, on a bien cru qu'on était arrivé à quelque chose, mais non, on avait juste fait bouger la manette.

Dans quelles conditions doit on faire cette manipulation ? Avec quels Amiibos ? Faut il récupérer un objet spécial ? Voilà donc un mystère qui reste bien entier... en attendant l'arrivée de la petite figurine NFC de Solaire. Sur la page du jeu du site Nintendo, on nous dit que ce dernier servira à "louer le soleil à l'envie". Servira-t-il seulement à débloquer et lancer la fameuse emote du salut de solaire ? Probablement, ce qui signifierait une utilisation bien gadget (et moi qui comptait gratter des âmes !). En tous cas, leur utilisation sera très peu ergonomique en mode portable, avec les JoyCon : le pouce se retrouve entre la manette la figurine !

4. Quel espace prendra-t-il sur la précieuse carte mémoire de ma Switch ?

3,9 Go en version 1.0.1 digitale. Un peu plus avec les sauvegardes et les éventuelles captures d'écran. Voilà, vous savez TOUT. Mais pour aller un peu plus loin, on peut comparer ce poids avec celui des autres versions du jeu : 7Go sur PS4, ou une taille équivalente (3,8Go), pour la version 360 de base sans DLC. La version Prepare to Die sur PC pesait elle 8Go. Cette mouture Switch est donc bel et bien la plus légère de toutes ! Et pourtant, c'est la plus complète, avec son mode portable, l'utilisation des Amiibos, mais aussi la présence du DLC Artorias of the Abyss. Cela peut s'expliquer de façon assez simple : les textures utilisées pour cet opus ont étés compressées à mort ! Et forcément, cela va avoir une influence sur le rendu visuel final, comme nous allons le voir tout de suite.

5. Et alors, ça vaut quoi techniquement ?

Lors de la phase de Beta Test, le jeu nous avait particulièrement séduits, notamment en version portable. Là, avec le jeu complet, on a pu y passer plus de temps, de façon plus sereine et avec bien plus de contenu disponible. Même si le cheminement était limité lors cet essai anticipé, on a pu voir trois zones de plus, sans la pression d'un chronomètre, ce qui nous à permis d'en voir un peu plus. Au niveau du framerate notamment. Ce dernier, plutôt stable, tourne aux alentours de 30 images/seconde, mais il tremblote un tout petit peu de temps en temps. En mode portable, ces menus ralentissements sont presque indiscernables. Malgré tout, il est encore difficile d'être catégorique sur ce point en n'ayant toujours pas vu le hameau du crépuscule. Il faudra pour cela attendre le test, mais on à bon espoir que l'expérience soit plus concluante en nombre d'images par seconde que sur PS360.

Niveau résolution, forcément, cette version Switch ne fera pas de merveilles. En mode portable aucun souci, comme toujours, la petite taille de l'écran atténue quasiment tous les défauts. Mais en mode télé, on remarque bien évidemment des textures de basse qualité et des modèles 3D qui commencent à dater un peu et restent très anguleux. Là encore, on attendra d'y avoir bien plus joué pour se prononcer, mais en tous cas, ce qu'on a pu voir est très encourageant, notamment en mode portable, et nous laisse présager un bilan final bien plus qu'honorable. Ha, et c'est confirmé (et ça va faire rager les habitués des consoles Nintendo) : dans le jeu c'est B pour valider. Ce qui pose quelques soucis, notamment lorsqu'on rentre le nom de son perso.

ON L'ATTEND... TOUJOURS AVEC GRANDE IMPATIENCE !
On l'a touché du bout des doigts avant de lui dire hasta la vista baby, et on ne la retrouvera que dans quelques jours pour le test : la version finale de Dark Souls Remastered sur Switch ! De cette nouvelle rencontre, on peut tirer quelques enseignements : Le cheminement nous à été imposé, et de ce que nous avons pu voir, techniquement, le jeu devrait bien se comporter et afficher des performances supérieures aux versions PS360. Il faudra cependant attendre encore un peu pour confirmer cela avec le hameau du crépuscule. Niveau fonctionnalités, le mode portable est une plus-value démentielle, et on n'a pas encore pu (on n'a pas trouvé comment...) utiliser les amiibos. Un mystère de plus à résoudre. En tout cas, on a hâte de s'y replonger et de vous donner notre avis final, dans le test qui devrait arriver aux alentours de la sortie du jeu.