En effet, la série n'aura débarqué sur le Vieux Contient qu'avec Dragon Quest VIII en 2006, ce qui génère un retard certain à rattraper, d'autant plus qu'elle joue la carte de la tradition sur tous les plans, puisque chaque épisode sort avec plusieurs mois de décalage (quand il sort), comme à la grande époque.

Interrogé sur le sujet par nos confrères de Game Informer, le réalisateur de Dragon Quest XI Yuu Miyake tente de s'expliquer auprès des fans :

La localisation prend beaucoup de temps, car le jeu contient beaucoup de texte, et que les scénarii de Mr Horii sont une composante essentielle de la série. Mais il est évident que qu'il nous faut rendre cette étape plus rapide et bien plus efficiente.

Les Dragon Quest ont depuis toujours cette particularité d'opter pour des accents marqués à l'écrit (surtout dans la version anglaise), ce qui donne semble-t-il un peu de fil à retorde aux pauvres traducteurs :

Afin que la localisation soit de bonne qualité, nos traducteurs doivent véritablement comprendre la façon dont fonctionne notre monde. Nous souhaitons nous assurer de choisir les bons accents du monde entier pour que chaque région soit unique.

La décalage qui caractérise donc chaque sortie d'un Dragon Quest serait ainsi motivée par le souci de bien faire, voilà pour la version officielle. En revanche, rien ne dit pourquoi Dragon Quest X se refuse toujours à la traduction. Et rien ne nous dit non plus comment Square Enix souhaite accélérer la procédure... Rendez-vous pour Dragon Quest XII ?