Chez Apple, quand ça tacle, on n'y va pas avec le dos de la main morte. Ouais, carrément, je combine deux expressions, parce que le Vice-Président du marketing produit pour l'iPod et l'iPhone, Greg Joswiak, il balance grave :

Je crois que des appareils comme la DS et la PSP, d'une certaine manière, ont défini le jeu nomade du passé, et quand je regarde un produit comme l'iPhone et son App Store, je me dis qu'il a la possibilité de redéfinir le futur, dans son ensemble, jusqu'à la manière dont on acquiert les jeux - sans parler de la mise à jour d'applications. Comment met-on à jour une cartouche ? On ne peut pas. Mais vous pouvez mettre à jour les jeux via l'App Store et c'est un processus automatisé. Et pas besoin de se trimbaler avec un saut de cartouches. Vous pouvez stocker autant de jeux que vous avez d'espace à leur dédier. Tout ce qui concerne l'iPhone suggère une direction d'avenir, et je crois que chez beaucoup d'autres, c'est la course pour trouver comment réagir.

C'est ce qu'on appelle avoir confiance en soi... et vu le succès du bidule (plus de 6 millions d'iPhone 3G écoulés en un an), on peut le comprendre.

Mais, à n'en pas douter, ce n'est pas l'iPhone lui-même qui donne des leçons de jeu nomade (sans compter qu'il y a tout de même près de 100 millions de DS et près de 50 millions de PSP dans le monde, un brin plus que d'iPhone), mais bien l'App Store : dématérialisation, microthunes et possibilités variées de mises à jour, contenu épisodique et tout le tintouin, par les réseaux de téléphonie... quelque chose que la PSP et la DS n'ont pas encore à offrir. Bientôt peut-être ? En tout cas, des grands noms du jeu se lancent déjà dans l'aventure sur le bébé d'Apple, à commencer par un Kojima, sous la bannière Konami Touch (regroupant un Dance Dance et un Silent Hill), qui lui réserve Metal Gear Touch, ou encore Square Enix qui a annoncé Crystal Defenders...