À lire aussi : Pokémon GO, le mode AR + annoncé sur iPhone


La Chine, c'est 1,3 milliard d'habitants. Autant dire que pour Niantic et la licence, c'est un sacré défi à relever et une manne qui va encore gonfler les comptes. En revanche, exporter le jeu en république communiste pose un certain nombre de soucis au niveau de la censure. Il avait d'ailleurs été banni, officiellement pour des raisons de sécurité...

Afin d'adapter la chose aux exigences de Pékin, Niantic s'est tourné vers NetEase qui aura également la lourde tâche d'adapter le fondateur Ingress, ainsi que le prochain Harry Potter : Wizards Unite. Le travail ne fait que commencer, car au contraire du reste du monde qui a calqué les Pokéstops sur les points d'énergie d'Ingress, la Chine est un territoire absolument vierge de tout marquage préalable par les joueurs qui soumettaient ces points remarquables.

Il faudra donc des équipes en nombre pour examiner les points proposés et les valider au fur et à mesure, afin que la Chine soit également un énorme terrain de jeu pour le combat entre les bleus et les verts, ou les chasseurs de Pokémon. Harry viendra mettre des coups de baguette un peu plus tard.

John Hanke, le PDG de Niantic en a parfaitement conscience.

Nous voulons absolument amener nos jeux existant en Chine. De plus, il y a des opportunités pour concevoir des jeux en Chine, aussi bien pour la Chine que pour le monde.

Il n'est précisé nulle part si les ressources allouées à l'arrivée en Chine impactent le développement de la version actuelle. L'actualité de Pokémon GO étant relativement calme en ce début d'année.

[Via]