Fin septembre, les voix du jeu vidéo outre-Atlantique et les principaux acteurs de l'industrie vidéoludique les employant étaient parvenus à s'entendre sur certains points, laissant entrevoir un dénouement heureux à la grève entamée il y a plus d'un an. C'est fait.
La brouille entre le Screen Actors Guild-American Federation of Television and Radio Artists (soit SAG-AFTRA) et 11 sociétés du jeu vidéo parmi lesquelles Activision, Insomniac, Take-Two ou encore Electronic Arts a pris fin. C'est le syndicat qui l'annoncé sur son site.
Un accord de trois ans - courant jusqu'au 7 novembre 2020 - a finalement été conclu. Celui-ci prévoit un nouveau bonus plus avantageux en fonction du nombre de sessions travaillées, à date de sortie du jeu, ainsi que davantage de transparence concernant le nom du projet, son genre, s'il est basé sur une propriété intellectuelle existante, si le comédien ou la comédienne aura à prononcer des injures, effectuer des cascades, et si le contenu peut être jugé choquant.
Que des choses logiques et normales en somme, ce qui permet de mettre fin à l'une des plus longues grèves de comédiens de l'Histoire des États-Unis, entamée, rappelons-le, le 20 octobre 2016.