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Pour comprendre à quel point Art of Fighting a été marquant et a influencé les autres jeux de combats lorsqu'il est sorti en 1992, il faut revenir sur ses caractéristiques marquantes.

Tout d'abord, il sortait sur la Rolls des consoles du moment ; la Neo-Geo. Machine hors de prix, ses cartouches l'étaient tout autant, puisqu'elles coûtaient parfois plus cher que la console. Mais c'était vraiment l'arcade à la maison.

Dans Art of Fighting, les sprites sont énormes. Encore aujourd'hui ils sont de taille impressionnante et c'était une préoccupation majeure du développement.

Youichiro Soeda le mentionne d'ailleurs lors d'une interview au Playstation blog.

Pour le côté marketing, nous voulions que les personnages soient aussi grands que possible à l'écran. Au tout début du développement du prototype, c'était tellement extrême que les personnages n'étaient visibles qu'à partir des genoux jusqu'au haut du corps sur les zoom. Pendant le développement, nous avons manifestement ramené cela à une échelle plus facilement gérable

Le système de zoom justement, donnait un dynamisme incroyable à l'action en se rapprochant pendant les coups spéciaux. Des coups qui étaient particulièrement puissants, puisqu'ils impactaient physiquement les combattants en modifiant leur apparence ou en déchirant leurs vêtements.

Le système de provocation faisait également son apparition, pour faire baisser la jauge de spirit qui servait aux coups spéciaux. Une série d'innovations qui en ont fait un sacré jeu pour une première.

Désormais, ce premier titre ainsi que ses deux suites sont proposés en compilation sur le Playstation Store avec Art of Fighting Anthology pour 14,99€. La chose pèse tout de même 1,4Go aujourd'hui. Vous me direz qu'une compilation identique est déjà sortie sur PS2 il y a 10 ans ? Oui...