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Une concurrence rude, c'est bien le moins que l'on puisse dire, tant le secteur des jeux de survie en FPS ou en TPS se développe et cartonne ces derniers temps. Il y a bien entendu H1Z1 qui a ouvert la voie pour beaucoup, mais également Escape From Tarkov qui a réussi son financement participatif et semble sur la bonne voie. Évidement, on ne peut pas parler de ce genre sans citer PUBG et ses 7 millions de ventes avant même d'avoir commercialisé la première version définitive.

Dans ces conditions, le nouveau projet des Québécois de Coconut Games est plutôt passé sous le radar : The Day After : Origins a pourtant des arguments qui méritent qu'on y jette un coup d'oeil.

Plusieurs cordes à son arc

The Day After : Origins ne propose pas de concepts révolutionnaires, mais des ingrédients qui ont déjà fait leurs preuves et qui, savamment dosés, pourraient satisfaire nombre de joueurs.

  • Un open world qui se trouve dans une ville minière d'Amérique du nord placée en quarantaine en raison d'une infection bactérienne, qui transforme les humains en êtres primaux et prêts à sauter sur tout ce qui bouge. Un contexte qui ressemble aux classiques poncifs des zombies, mais qui ici dégage une ambiance qui se rapproche plus des spores de The Last of Us.
  • Un scénario qui se contextualise dans une enquête à la recherche de la compagne du héros incarné par le joueur ; Noah Byers. La narration semble être au coeur des préoccupations des développeurs, il y aurait 4000 trames scénaristiques pour une durée de jeu d'environ 100 heures et une cinquantaine de fins alternatives concoctées par la scénariste Chloé Rocheleau.
  • Un système de Karma que ne reniera sans doute pas David Cage, puisque le joueur sera confronté à des choix qui le feront basculer tantôt du côté obscur, tantôt vers la lumière. En fonction du nombre de points positifs ou négatifs des habilités particulières seront développées. Grosso modo, vous vous situerez plutôt dans le camp des pilleurs qui profitent à tout prix, ou des sauveurs qui tentent d'aider tout le monde.
  • Des monstres sur trois niveaux d'évolutions. Les humains contaminés par la mystérieuse bactérie évoluent au fil du temps. Ils deviennent ainsi des adversaires à considérer différemment en fonction de leurs transformations. Il faudra souvent utiliser l'environnement pour en venir à bout.
  • Une composante coopérative en ligne le distingue des Battle Royale massivement multijoueurs qui fleurissent ces derniers mois. Ici, il s'agit uniquement de coopérer avec des amis (4 joueurs maximum) pour progresser dans l'histoire, pas d'éliminer d'autres joueurs.

Un développement difficile

Cela fait 7 ans que Coconut Games existe et développe des applications tierces sur plateformes mobiles. C'est donc une petite équipe qui porte à bout de bras ce projet ambitieux. Malgré des images encourageantes et un contenu qui semble déjà conséquent, peu de gens semblent en avoir entendu parler.

La tentative de financement participative s'est soldée par un échec, les backers n'ayant pas répondu en nombre suffisant. Devant ce constat, l'équipe québécoise était sur le point de baisser les bras. Après l'annonce de l'abandon du projet de nombreux messages d'encouragement ont fleuri sur Facebook. Cela a eu pour conséquence de booster le moral de l'équipe qui va continuer le développement pour proposer rapidement une version jouable pour le coop en multi. Le jeu pourra alors sortir en Early Access pour septembre comme cela était prévu initialement.

Pour les soutenir et découvrir le projet avec cette démo en avant première, un système de crowdfunding a été mis en place. Pour une participation de 20$ canadiens vous disposerez d'une clef Steam et de votre nom au générique. De plus, vous pourrez également profiter d'une copie numérique de Magnet Knights.

Vous pouvez apprécier l'aspect graphique du titre avec la vidéo ci-dessus et dans notre galerie. Le résultat obtenu avec l'Unreal Engine 4 est plutôt convaincant.