Avant toute chose, sachez que nous avons testé le jeu avec cette configuration :

  • Système d'Exploitation : Windows 10
  • Processeur : i7 390K 3,20Ghz
  • Carte mère : Asus P9X79
  • Mémoire : 16 go DDR3
  • Carte graphique : Nvidia GeForce GTX 980 ti

S'il y a bien une chose qu'il est difficile de reprocher aux jeux Ubisoft de ces dernières années (mise à part Watch Dogs premier du nom) c'est que ce sont en général de très bonnes vitrines technologique.

Far Cry Primal, The Division et donc aussi très récemment Ghost Recon Wildlands. Ce dernier est d'autant plus bluffant qu'il présente un vaste monde ouvert avec une profondeur de champ plutôt hors du commun.

Exemple de profondeur de champ via le site Nvidia :

Le résultat est comme vous pouvez le voir assez impressionnant. Pour obtenir ce rendu, le jeu offre une myriade d'options comme vous pouvez le voir ci dessous :

Le jeu offre même le luxe d'avoir un aperçu de chacune des options et c'est plutôt une bonne chose pour supprimer ce qui est superflu comme l'horrible bloom et motion blur (effet de flou lors des mouvements rapides).

Bas :

Standard (moyen) :

Élevé :

Très Élevé :

Ultra :

Le jeu jouit de tous les avantages de la prise en charge Gameworks de Nvidia avec tout ce que cela implique :

Turf Effect (effet sur les herbes) qui permet notamment de simuler leurs "plis" sous les pas et la force du vent.

HBAO + Occlusion ambiante à droite et sans à gauche

Lumière volumétrique :

Bref ça envoie du lourd à bien des niveaux. Par contre le point négatif, c'est que le jeu est extrêmement gourmand et en full ultra ça met à genoux notre GTX 980 ti. Par contre pas de baisse de framerate à déplorer en configuration très élevée. Le jeu tourne en 60 FPS sans trop de soucis et on peut vite monter au-dessus avec une très bonne configuration (GTX 1070).

Petits conseils utiles :

Dans tous les cas on vous conseille de désactiver le Motion Blur et Bloom pour gagner des FPS sur de l'inutile. Si votre PC n'est pas un monstre de guerre, les options GameWorks ci-dessus sont à proscrire et pensez également à baisser la qualité des ombres car la végétation est si dense que votre processeur devra gérer trop de calculs en même temps.

Enfin, l'herbe étant présente partout et en grande quantité dans le vaste monde ouvert qui s'offre à nous, ça ne pourra faire que du bien à votre PC si vous réduisez la végétation. (Uniquement dans le cas où vous avez une petite configuration).

À titre de comparaison la différence entre la qualité élevée et le rendu sur PlayStation 4 est inexistante. Par contre dès qu'on grimpe en configuration très élevée et a fortiori en ultra, c'est clairement plus fin, surtout au niveau des herbes et des options GameWork qui sont une véritable plus-value pour l'immersion.

Au final, on a donc le droit à une version PC de haute volée, synonyme de nouvelle claque visuelle pour ce dernier jeu Ubisoft.


TEST de Ghost Recon Wildlands :
Un monde en quête d'identité ?