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Il y a quelques semaines j'avais réalisé un J'ai quelque chose à vous dire dédié à mes craintes concernant Konami. Mais la réalité semble aujourd'hui dépasser la fiction à en croire les sources de Kotaku.

Après une première salves de révélations assez sombres il y a une dizaine de jours (lire : Konami ferait vivre un enfer à ses employés), le site américain a récolté de nouveaux retours d'employés anonymes. A noter que contacté à deux reprises par leurs soins, la société Konami n'a pas souhaité répondre. Morceaux choisis. 

  • Konami disposerait d'une division baptisée "Internal Audit Office". Elle serait comparée à une sorte de police secrète interne. Cette division serait chargée de vérifier les communications internes, comme les mails, ainsi que les réseaux de caméras de surveillance afin de noter qui rentre et sort des bureaux. 

  • Une source de Kotaku précise que cette division irait jusqu'à appeler les nouveaux employeurs d'anciens salariés-Konami pour leur dire combien ils se comportaient mal. 

  • Quand les employés souhaitent quitter les bureaux, ils doivent visiblement présenter une pièce d'identité, ainsi que préciser à la sécurité où ils vont, et ce qu'ils vont faire, même s'il ne s'agit que d'une pause cigarette. 

  • Tous les lundis matins, les Operating Officers de Konami ont une réunion enregistrée et diffusée sur le site interne de la société. Tous les employés de Konami doivent alors regarder cette réunion. Ceux qui ne le font pas voient leurs noms et divisions annoncées publiquement au sein de la société. 

 

Le climat de contrôle absolu, et la violence de ses allégations sont telles qu'on finirait presque par trouver ça "too much". Attention toutefois à ne pas forcément tout prendre pour argent comptant. La légitimité de ses sources n'est aujourd'hui pas connue et l'enfer décrit est tel qu'on s'étonnerait presque que cela n'ait pas explosé avant... si tout cela est bien réel. 

Une certitude, entre le licenciement de Kojima, les Pachinkos Silent Hill et ces révélations, triste période pour Konami.