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Lors d'un entretien au Guardian, Yves Guillemot a en quelque sorte fait son mea culpa, précisant humblement que le projet était "trop ambitieux" au départ.

C'est un réel défi de créer ce genre de jeux. Quand ils sortent, spécialement les premières versions, ils sont loin de la perfection, dans tous les domaines. Nous pensons que nous avons lancé un jeu de bonne qualité pour un premier jet d'une nouvelle licence, avec une nouvelle technologie.

Mais c'est tellement complexe - multijoueur, connectivité avec les mobiles et tablettes, tant de choses - c'était peut-être un peu trop pour une première mouture.

Cela fut l'occasion pur le patron de la société française de changer son approche avant un évènement aussi important que l'E 3, où la résonance est forcément décuplée.

Avec l'E3 2015, on s'est dit OK, faisons en sorte que les jeux soient jouables, qu'ils tournent sur les machines sur lesquelles ils sortent. Quand on doit montrer quelque chose, nous disons aux équipes : faites en sorte que les jeux soient jouables, soyez sûrs que les joueurs voient l'état du jeu tel qu'il est. Voici ce que nous avons appris de l'expérience Watch Dogs. - S'il n'est pas jouable sur les machines dédiées, alors vous prenez peut-être un risque.

Voilà qui est bien plus sage comme réaction. Reste à savoir si tout cela sera suivi dans les faits. Vous pensez alors forcément au très (trop ?) impressionnant Ghost Recon : Wildlands ? Nous aussi. Il sera jouable à la Paris Games Week d'octobre prochain... Nous verrons alors de quoi il retourne précisément, manette en mains !