Ubisoft organise une phase de beta test, dont les inscriptions, accessibles à cette adresse, sont dès à présent ouvertes à tous ceux qui possèdent un compte Xbox Live Gold (et au moins 3 Go d'espace disque). L'occasion pour les heureux sélectionnés de s'essayer gratuiiiiiiitement et dès les mois de Juin et Juillet à ce qui semble être un excellent clone de World in Conflict : Soviet Assault... Déplacement de caméra façon FPS, interface vocale pour les versions consoles, capture de points et déploiements d'unités réalistes, le jeu d'Ubi ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de Massive, adapté par Swordfish sur consoles.
Pendant la conférence des UbiDays 2008, j'étais assis à côté du Directeur Créatif de Tom Clancy's EndWar, qui révisait sa présentation discrètement pendant que la salle finissait de se remplir. L'occasion pour moi d'observer, en même temps que lui, l'écran LCD planqué sous la scène. Mais surtout de me rendre compte que la reconnaissance vocale, qui constitue la majorité de l'interface entre le joueur et EndWar, fonctionnait à merveille malgré le brouhaha ambiant. Centrage de la caméra, déplacement des unités, capture d'objectifs et demandes d'améliorations : le système est calqué sur celui de SOCOM, c'est à dire qu'il utilise un arbre d'expressions type Sujet > Action > Complément(s). Par exemple, le joueur prononcera "Unit One" puis "Camera" pour centrer la vue sur l'unité en question, ou encore "Unit Three" > "Upgrade" > "Foxtrott" > "Air Support" pour déclencher la mise à jour de points stratégiques capturés et permettre l'utilisation d'appuis d'artillerie. Le système fonctionne à merveille, complété par quelques actions à la manette, un HUD précis, et le positionnement libre de la caméra et du réticule central.
Côté réalisation aussi, EndWar a du répondant. Avec la philosophie Tom Clancy qui se veut réaliste, pas d'unités apparaissant magiquement sur le champ de bataille : elle sont apportées par des transports. De même, l'infanterie se comporte de manière crédible lorsqu'il s'agit de capturer un bâtiment par exemple, manoeuvrant en temps réel à coup de flashbangs et de formations militaires similaires à celles qu'on voit dans les autres jeux de la franchise comme R6 Vegas pour en citer un récent.
Bref : certains auront la chance d'évaluer tout ça par eux-mêmes. De notre côté, nous attendrons d'avoir une version en mains pour mieux apprécier la qualité, la variété et l'intérêt des missions côté solo, mais aussi de tout le reste car EndWar est un titre complexe dont l'intérêt principal pourrait bien être le multi-joueurs. Peut-être à bientôt sur le Live ?