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Comme nous vous l'indiquions un peu plus tôt aujourd'hui, le site du journal britannique The Guardian a récemment eu l'opportunité de rencontrer plusieurs membres de Playtonic, studio derrière la suite spirituelle de Banjo-Kazooie. Et comme cette nouvelle société est composé de nombreux anciens de Rare, le cas du studio de Microsoft a été évoqué. 

Jens Restemeier, le directeur technique de Playtonic et ancien membre de Rare (où il s'occupait des versions portables de certains titres), explique que le passage de studio indépendant, dont Nintendo était actionnaire à 49%, à celui de studio interne de Microsoft n'a pas eu l'impact que certains imaginent : 

Pour moi, ce qui a vraiment changé Rare est le départ de Tim et Chris Stamper (les fondateurs de Rare ont quitté le studio en 2007, nldr). Il n'y avait plus d'impression de progression vis-à-vis de la direction qu'allait prendre la société.

L'histoire que les gens ont envie d'entendre est que Microsoft est arrivé et a tout détruit. Les choses ne se sont pas passées comme ça. Ils nous ont donné de la liberté, presque davantage de liberté que ce que nous donnait Nintendo. 

Nintendo est très pointilleux lorsqu'il est question d'utiliser ses licences, il n'est donc pas surprenant que Rare ait été strictement encadré du temps où il développait des titres exclusifs aux consoles du Big N. Mais vue la qualité des jeux produits par Rare à cette époque (Donkey Kong Country, GoldenEye 007, Conker's Bad Fur Day, etc.), difficile de donner tort à Nintendo.