Avec 14 mois de développement au compteur, et l'Unreal Engine 3 comme base, le titre d'action développé par Swordfish avait du chatoyant à nous balancer. Visuellement attractives, les nouvelles aventures de 50 Cent en Irak dans le désert donnent dans l'arcade pure. Autrement dit, la façon en vogue de dire : "pas de scénar, pas de simu, que de l'action qui pète sans se prendre la tête".

Gangstarcade

De The Club, 50 Cent : Blood on the Sand reprend trait pour trait le concept. Fusillades nerveuses, vagues d'ennemis, multiplicateurs de points et combos... il faut enchaîner les actions pour accroître son score ; un TPS très loin de s'encombrer des atours du genre, puisque même niveau justification, on nage dans le délire, avec un Fifty qui débarque dans le coin pour un concert, et... non, tiens, je ne vais même pas parler de l'embryon de scénar. L'important, c'est qu'il se retrouve avec ses acolytes de la G-Unit à flinguer du local par vagues, avec un choix de 21 armes réparties en 4 classes, et que selon les propos des développeurs eux-mêmes, le meilleur qualificatif pour Blood on the Sand c'est "shooting interactive pinball". Comprendre, un jeu de shoot au goût de flipper interactif...

La panoplie du parfait Niggah

Au fur et à mesure des points engrangés, mission après mission, le joueur débloquera du contenu. Qu'il s'agisse de morceaux de 50, exclusivement enregistrés pour le jeu ou déjà dispos sur sa discographie, ou d'objets et de fringues. A force d'engranger ces points, 50 fera grimper sa jauge de "Gangster Fire" pour passer en un équivalent du bullet-time... quel TPS de ce genre ne l'a pas ? Reste également une part importante de combat corps à corps, assez violent, avec coups de couteaux à répétition et contres sanglants. Mais le plus charmant reste le très à la mode co-op en mode "drop-in" : un second joueur peut donc, en ligne, prendre possession de votre coéquipier de la G-Unit normalement joué par l'IA, à n'importe quel moment de la partie (si tant est que vous l'ayez ouverte). Puzzles collaboratifs et fusillades fraternelles s'enchaîneront ainsi. Après sa collaboration, retour au dernier checkpoint pour celui qui héberge la partie : vous. Enfin, avec des véhicules volants ou roulants, son système de couverture apparemment solide, et une action qui a su se montrer plus rythmée et plus impressionnante que celle de The Club, on est obligés de reconnaître que cette fois, 50 Cent a de sérieux arguments pour les amateurs d'action et / ou de, euh... musique.