L'action se déroule 500 ans dans le futur. La Terre n'a plus de ressources naturelles, pourtant ce n'est pas faute d'avoir été prévenus. Heureusement, si l'écologie n'a pas beaucoup progressé, il n'en va pas de même pour l'aérospatiale, grâce à laquelle on peut se permettre d'envoyer d'immenses vaisseaux pour récupérer les matières premières sur d'autres planètes. Ils sont d'ailleurs tellement gigantesques qu'on ne s'embête même pas à faire le tri, on embarque directement des bouts d'astres et roulez jeunesse. Manque de bol, La maison mère perd le contact avec un de ces derniers... Comme il faut positiver en toute circonstance, on s'imagine qu'il s'agit d'une broutille et on envoie un simple ingénieur vérifier que tout va bien. Forcément, ce n'est qu'une fois sur place et sans retour possible que notre ingénieur se rend compte de la situation. Visiblement, le vaisseau a ramené quelque chose de pas très sympa, qui a causé la mort de tout l'équipage et à moins de se démener, le même sort l'attend.

Isaac Clark, Gordon Freeman... Même combat

La touche Half Life du scénario mettant en scène un type quelconque qui doit se transformer en super-soldat pour survivre dans un environnement hostile n'aura échappé à personne. Tout comme Morgan Freeman, ou Gordon je sais plus, Isaac Clark n'a pas demandé ce qui lui arrive. Il se retrouve pris au piège dans un vaisseau spatial aussi grand qu'un village où sa survie semble fortement compromise, vu qu'en face de lui, il a toute une tribu de monstres peu ragoûtants qui pour une raison inconnue semblent lui en vouloir à mort. Heureusement pour le bonhomme, il est tout de même dans une excellente forme physique et d'un point de vue équipement, il n'a pas de soucis à se faire. Il dispose d'une combinaison qui donne une plus grande résistance aux coups ainsi que tout un arsenal. Les quelques armes que l'on a bien voulu nous montrer avaient toutes le mérite d'être originales. Entre le fusil laser avec un triple faisceau qui l'on peut aligner horizontalement ou verticalement, un autre qui permet de diriger une sorte de disque de scie sauteuse à distance, ainsi qu'un copié/collé du gravity gun que je ne vous ferai pas l'offense de vous expliquer, il a tout se qu'il faut pour zigouiller de l'alien. Pour résumer, on ne se retrouve pas aussi vulnérable que dans un Resident Evil où le moindre chargeur que l'on trouve est une bonne nouvelle. Ici, ça blaste sévère.

Plus Doom que Resident Evil

D'ailleurs, pour faire la comparaison, si Dead Space a aussi pour objectif de vous faire sursauter, l'approche n'est pas du tout la même que dans les titres de Capcom. Ca shoot beaucoup, les grosses fusillades sont monnaie courante. En gros, si Resident Evil est semblable au premier Alien (le film) en terme d'angoisse et de sentiments d'oppression, Dead Space tient plus d'Aliens dans la quantité d'ennemis à affronter, les grosses armes et l'action soutenue. On retrouve par-ci par-là des puzzles à résoudre (dont certains très originaux en zéro gravité, pendant lesquels le son s'affaiblit et on se déplace sur les murs et plafonds grâce aux chaussures du futur) ainsi que de longs passages angoissants dans des couloirs mal éclairés, mais dès qu'on arrive dans une zone ouverte, il faut s'attendre à vider des chargeurs. Ce qui n'est pas un mal, loin de là, étant donné que les gunfights sont assez agréables, grâce à des ennemis que l'on doit apprendre à éliminer en visant leur point faible, quitte à les démembrer petit à petit.

Le temps du peaufinage

Bien que la version présentée était encore au stade d'alpha, elle semblait bien avancée, surtout au niveau du moteur qui était parfaitement fluide en toute circonstance, tout en affichant des graphismes agréables. La sortie étant prévue pour la fin de l'année, tout porte à croire qu'ils auront donc le temps de peaufiner leur travail en termes de gameplay afin de nous offrir la meilleure expérience de flippe spatiale possible, car finalement dans ce type de jeu, c'est de loin l'élément le plus important.