Les petits bots c'est bien pratique, mais ça tombe souvent en panne (surtout quand on s'en sert n'importe comment). Dans Tetrobot, vous dirigez un nanorobot nommé Psychobot, expédié dans le corps d'un vieux bot cassé pour le réparer. Ce qui signifie de nombreux tableaux de casse-tête à passer. On retrouve le système de blocs de matière qui se collent les uns aux autres, avec des propriétés différentes. Le bois d'abord, puis le sable, la pierre, le fer, etc. On trouve des blocs gélatineux qui se collent partout là où les autres glissent et tombent. On rencontre des blocs miroirs ou de l'obsidienne indestructible. Et puis dans le décor, il y a des interrupteurs, des boutons, des lasers, des barrières électriques, des canons, des tubes à connecter... Et surtout trois pièces à collecter : les blocs mémoires.

Les blocs qui bloquent

Terminer le niveau n'est pas si difficile, au début. Vers la moitié des 12 robots à réparer, simplement progresser deviendra ardu, mais on est là pour ça non ? En revanche, dénicher et récupérer les trois éléments des blocs mémoires nécessaires pour découvrir l'histoire, ça sera une autre paire de manches. Dès le premier niveau (ils comptent tous cinq secteurs), on lutte pour compléter cet aspect du jeu, je n'ose pas imaginer la suite ! En tout cas, Tetrobot se prend parfaitement en main : on peut se concentrer sur le challenge et même revenir plusieurs étapes en arrière en cas d'erreur bloquante. L'apprentissage des puzzles se fait sur le tas et l'interface se montre quasi intuitive.

Ça sent bon le titre phare de l'année 2013 (il doit se lancer en octobre) pour les agités du neurone. Et les joueurs de Block That Matters devraient être ravis de retrouver cet univers rigolo tout plein. En plus, la réalisation est bien mignonne, avec un psychobot parfaitement kawai et des musiques planantes au possible par Morusque. Tetrobot sortira sur PC tout d'abord et sur Mac et tablettes ensuite. Le temps de commander quelques tonnes d'aspirines...