C'est le producteur de Lost : Via Domus, l'adaptation vidéoludique d'une des séries aux doublages français les plus pourris de tout le PAF, qui le dit : les fans n'apprendront aucun des secrets de la mythologie de cet univers dans le jeu. Gadi Pollack (c'est son nom), répond donc dans la vidéo qui suit aux questions de Jam, l'une des fragdolls britanniques (mais si, les fragdolls, l'équipe de PGM filles montée par Ubisoft, développeurs et éditeurs du jeu Lost). Je vous le dit tout de go : le plus intéressant reste sans doute les quelques images du jeu, notamment l'introduction du crash désormais célèbre du vol Oceanic 815, selon la perspective de l'anonyme que nous jouerons, anonyme puisqu'amnésique à la suite du crash.

J'attends avec curiosité de découvrir comment les développeurs ont traité les flashbacks jouables liés au passé de ce personnage. Et puis, si Gadi dit qu'on ne découvrira aucun secret, cela ne nous empêchera pas en tout cas de voir ce qui est derrière la paroi magnétique dans The Swan (ce qui ont vu la série comprendront), ou encore de découvrir l'intérieur du Blackpearl ; juste d'obtenir des réponses à des questions clés comme l'origine et la fonction exacte de la Fumée Noire.

Les producteurs de la série sont apparemment très au fait avec le monde du jeu en tout cas. JJ Abrams aimerait Prince of Persia, Beyond Good & Evil, et Myst, Lindelof serait fan de Black & White, Call of Duty et Knights of the Old Republic, et Brian Burk serait plus Far Cry et autres shooters. S'ils ont tenté de satisfaire toutes ces préférences avec le jeu, on va se retrouver avec soit un beau bordel bancal, soit un titre unifiant pour tout théoricien du game design parfait...