En effet, une très sérieuse étude menée par l'Université de l'IIlinois et de Pennsylvanie, publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, a démontré que les individus enclins a ne pas apprécier, détester ou haïr tout ce qui les entoure n'apprécieront pas un objet tiers, neutre, tandis que les individus qui ont tendance à apprécier, aimer, adorer les choses de la vie seront plus enthousiastes face à un objet neutre.

Explications :

Si vous voulez savoir ce que quelqu'un pense à propos de la sécurité sociale, est-ce utile de savoir s'ils aiment l'architecture ?

A première vue, la réponse semblerait être "non". Après tout, la sécurité sociale et l'architecture sont des stimuli indépendants avec chacun leurs propriétés uniques, donc les attitudes face à ces deux choses devraient aussi être indépendantes puisqu'elles seront basées sur des considérations différentes.

Cependant, même quand on considère des objets aussi distincts que la sécurité sociale et l'architecture, il reste un facteur critique qu'ont en commun ces attitudes : l'individu qui les considère.

Ainsi on comprend que l'appréciation d'un objet ou sujet quelconque dépend moins de la qualité, valeur ou propriété de ce dernier mais plus de l'individu qui les évalue. Ajoutez à cela le phénomène de masse d'Internet, et vous obtenez un "effet de troupeau" constitué de haters, rageux, haineux qui vont déverser leur bile sans modération.

L'étude américaine ajoute :

Ce modèle est surprenant dans la mesure où les théories d'attitude mettent l'accent sur le fait que ces attitudes sont déterminées par les propriétés des stimuli sous évaluation, et non des propriétés des personnes évaluant les stimuli.

La présente recherche a démontré que certaines personnes ont tendance à aimer les choses, alors que d'autres ont tendance à détester les choses, et une compréhension plus approfondie de cette tendance conduira à une compréhension plus approfondie de la psychologie des attitudes.

En effet, le phénomène d'appréciation fonctionne dans les deux sens. Certains individus vont tout de suite détester tandis que d'autres vont tout de suite aimer. Le souci étant que, comme vous le savez, on parle plus des trains en retard que des trains à l'heure, ainsi Internet est davantage un lieu où les messages négatifs ou haineux sont exprimés.

Psycho de comptoir : des soucis qui remontent à l'enfance ? Bref.

Alors, did you hate it ? Ou did you like it ?

-Via-