C'est dans un entretien avec Bloomberg que Tretton a reconnu que même si la PS4a l'avantage d'être 100 dollars/euros moins chère que la Xbox One, la décision finale des consommateurs ne se basait pas uniquement sur ce critère.

Je crois qu'au final, les joueurs étudient les cycles de vie décennaux d'un produit : ils regardent les offres logicielles et prennent en compte la proposition en termes de valeur. Les système au prix le plus bas n'est pas toujours le plus populaire, mais être meilleur marché que ses concurrents n'est jamais une mauvaise chose.

Comme nous avons coutume de le dire, du point de vue des joueurs, ce sont avant tout les jeux qui comptent. Certes, le prix d'une machine est un argument majeur, critique même, mais comme le souligne Tretton, estimer que la PS4 dominera la prochaine génération de consoles uniquement parce qu'elle est moins chère serait sinon présomptueux, du moins prématuré.

Mais bien entendu, compte tenu des faveurs de l'opinion publique accumulées par Sony depuis l'annonce de ces machines (surtout à cause des erreurs de communication de Microsoft), et de multiples petits avantages accumulés par la PS4 annonces après annonces sur les terrains comparables entre les deux consoles, il est facile pour un de ses représentants de jouer la prudence en public... Une attitude humble, en quelques sortes, dominant la communication de Sony depuis le début de l'existence officielle de ces machines, exception faite des trolls et piques divers que des Shuhei Yoshida et autres Andrew House ne se sont pas privés de balancer. Mais pour combien de temps encore ?

S'il s'avérait que la PS4 devait dominer outrageusement et rapidement l'affrontement des next-gen à leurs sorties en novembre prochain, tout cela pourrait changer très vite...