Interrogé par Bloomberg, Andrew House, président de Sony Computer Entertainment, se montre catégorique, à défaut de rentrer dans les détails : 

Nous ne générerons pas de pertes aussi importantes que celle de la PlayStation 3.

L'affirmer est une chose, mieux comprendre comment, une autre. Et à ce petit jeu, Masaru Kato, directeur financier de Sony, précise les choses. Il souligne notamment que contrairement à l'époque de la PS3 où tout avait été créé pour la console, l'architecture de la PS4 a été pensée très différemment.

Contrairement au CELL, conçu de A à Z avec la PS3 en tête, la PS4 a été imaginée avec le meilleur du hardware existant, tout en y intégrant des éléments propriétaires à Sony. Une démarche bien différente de celle employée il y a maintenant près d'une décennie. 

A noter dans le même temps que le rebond du dollars face au yen fait peser des inquiétudes sur les seuils de rentabilité de la machine. En effet, certaines phases de la production devront être payées en dollars, et un yen trop faible pourrait engendrer des marges inférieures.

Au-delà du nombre de machines vendues, il faudra donc aussi observer les fluctuations de devises pour vraiment savoir qui s'en sortira le mieux de Microsoft ou Sony... économiquement parlant.