L'homme a en effet été interviewé par le site Gamesindustry et il n'y va pas par quatre chemins en commençant par faire référence aux récents débats concernant la politique de Microsoft :

Oui, les jeux sur disque, je comprends, vous étiez vraiment énervés... Mais au fond, les gens n'en ont rien à faire du support physique.

Avant de simplement affirmer :

Le futur, c'est le numérique. Et vous ne pouvez rien y faire.

T'as compris bonhomme ? On ne peut rien y faire.

Le père d'Assassin's Creed explique d'ailleurs que c'est un passage obligé pour que les jeux AAA puissent espérer renouer avec la rentabilité. Il faut le savoir, nombreux sont les jeux à gros budget ayant du mal à atteindre le seuil de rentabilité.

C'est en partie pour cela que l'on voit de plus en plus de titres moins imposants, puisque les coûts de développement sont moins élevés et permettent aux studios de faire rentrer de l'argent plus facilement (coucou Just Dance 4) afin de financer les très grosses productions...

Les jeux AAA ne disparaîtront probablement pas, rassurez-vous. Mais il faut peut être s'attendre à quelques changements concernant la façon de les produire, ou de les vendre. C'est d'ailleurs un débat qui touche à de multiples sujets, ouvert également dans l'édito de la semaine sur Gameblog : "Pourquoi il faut brûler les jeux physiques à 60 euros" !