Interviewé par Gamespot, Tony Tamasi, vice-président senior de la firme, nous parle du deal qui n'a pas eu lieu entre les deux firmes.

Je suis certain qu'il y a eu des négociations [...] et nous sommes venus à la conclusion que nous ne voulions pas faire des affaires aux prix que ces gars là voulaient nous payer.
Ayant connu la première Xbox et la PlayStation 3, nous comprenons l'économie du développement sur consoles et les compromis qui vont avec.

En effet, il ne semblait pas intéressant financièrement et économiquement pour Nvidia de fabriquer des puces qui seront utilisées pour la future console de Sony. Du moins pas au prix proposé par la firme japonaise.

Nous élaborons tout un tas de choses, et nous devions regarder le marché des consoles comme une opportunité financière. Si nous disons que nous travaillons sur une console, quel part de notre business devrions-nous mettre de côté pour le faire ?
En fin de compte, vous mobilisez autant d'ingénieurs et autant de capacités et tout ce beau monde se retrouve sur l'élaboration de pièces pour Sony ou Microsoft. Au final, ce sont des puces qui seront inutiles pour les autres branches de votre business.

C'est donc avec AMD que Sony a choisi de coopérer pour sa prochaine console de salon. Le processeur principal de cette dernière sera une puce custom AMD, d'architecture x86-64 (comme ceux équipant les PC), à huit cœurs : le "Jaguar".

La partie graphique sera assurée par un dérivé de ce que fait AMD avec sa gamme Radeon. Elle sera capable de gérer 1,84 trillions d'opérations / seconde.