Si l'on sait déjà qu'une majeure partie du contexte historique du prochain Call of Duty : Black Ops II se déroulera dans un futur proche, soit en 2025, les anciens dirigeants (Frank West et Vince Zampella) d'Infinity Ward - et par extension Electronic Arts avec qui les développeurs fricotent désormais -, ne semble pas l'entendre de cette oreille.

En effet, quand Activision et de nombreux membres du studio Infinity Ward se sont séparés avec perte et fracas en 2010, les deux parties ont bien pris soin de signer un mémorandum d'entente, acte légal qui établit les devoirs et obligations de chacun à l'aune de leur séparation. 

Sauf que, et c'est là que l'histoire devient drôle : ce contrat stipulerait notamment que West et Zampella, via la possession d'actifs chez Infinity, détiennent les droits exclusifs sur l'ensemble des Call of Duty s'inscrivant dans les temps modernes (post-Vietnam), le futur proche, ou un avenir lointain. Gloups !

En sus, d'après Eric Chad, un avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle contacté par nos confrères de Game Informer, le résultat ce mois-ci de la bataille judiciaire entre Activision et West / Zampella, pourrait avoir des répercussions sur la sortie de Black Ops II

Les développeurs des anciens Call of Duty affirment - entre autres - qu'ils ont été rejetés à tort par Activision, tandis que ce dernier les accuse d'insubordination et de collusion avec son rival Electronic Arts.

Si West et Zampella parviennent à remporter ce premier procès, il est plus que probable qu'ils mettront sur la table ce mémorandum d'entente, afin de réclamer, au minimum, de conséquentes royalties sur les ventes de Black Ops II. Le retrait du jeu des étalages étant une autre possibilité, beaucoup moins probable d'après l'avocat. Activision a néanmoins communiqué sur ce sujet précis en déclarant :

Il n'y a pas de fondement dans le procès Infinity Ward pour que les plaignants puissent bloquer la sortie de Call of Duty : Black Ops II.

Il semblerait effectivement étonnant que l'éditeur Activision puisse tomber dans un "piège" aussi grossier, compte tenu de l'importance que revêt la licence Call of Duty à leurs yeux, ainsi qu'à ceux de leurs banquiers et actionnaires... affaire à suivre.

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