La justice américaine vient de rendre un verdict en faveur de Sony, la semaine dernière, dans le cadre des systèmes d'exploitation alternatifs que certains joueurs installent sur leur console PS3, selon le site Gamasutra.

En avril 2010, Sony a mis à jour le firmware de sa console de salon, enlevant alors toute possibilité simple aux bidouilleurs d'utiliser des systèmes open source, type Linux. La firme nippone avait alors argué que cette mesure avait pour but d'empêcher le piratage de jeux, et l'utilisation d'applications qui n'étaient pas autorisées par le constructeur.

Un utilisateur de la console, Anthony Ventura, avait alors déposé une plainte en "class action", en Californie, pour protester contre cette possibilité perdue. D'après lui, comme le souligne Le Monde, le joueur "devait alors soit accepter de faire la mise à jour de Sony, et ne pouvait plus utiliser un système d'exploitation alternatif, soit il refusait la mise à jour, et ne pouvait plus accéder aux fonctionnalités en ligne de la console, le PlayStation Network".

Le juge Richard Seeborg, en charge de l'affaire, a fait valoir le fait "que le détenteur d'une PS3 accepte une licence d'utilisation pour le programme de la console et pour l'accès au PlayStation Network". Ainsi, selon les modalités de cette licence, "Sony peut changer ou retirer certaines fonctionnalités de son service". Et là, vous êtes bien feintés bande de petits malins.

En gros, pour la justice américaine en tout cas, tant qu'on signe des conditions générales d'utilisation et autres modalités de licence, celles-ci prennent le pas sur le droit de disposer librement du matériel acheté - et obligent le consommateur à accepter que des fonctionnalités autrefois présentes, et qui ont pu motiver l'achat du matériel, disparaissent ultérieurement. Vous voilà prévenus. Ou pas.

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