Tintintintintintintin-Tin !!! Tout comme nous, j'imagine que la simple évocation des Chevaliers du Zodiaque fait vibrer votre cosmos intérieur comme une belle ligne de basse. En bons gros fans que nous sommes, on ne peut s'empêcher de penser avec un peu d'amertume aux incursions récentes sur PS2 de nos chevaliers préférés et c'est le coeur rempli d'espoir (j'en fais un peu trop, nan ?) que l'on guettait cette nouvelle saga du Sanctuaire, cette fois sur PS3 !

Pegasus Ryu Sei Ken !

Ce nouveau titre estampillé Saint Seiya était donc présenté à travers une démo dans laquelle nous avions le contrôle de Seiya/Seyar (manga/D.A.), le chevalier de Pégase. Beat'em all pur jus, si on ne peut pas considérer le titre comme joli au regard de ce qui se fait actuellement, on reconnaîtra que notre héros a plutôt bon aspect, cel-shadé qu'il est, et que son armure et l'ensemble de ce qui s'affichait à l'écran était plutôt coloré. L'aspect luisant de son armure de bronze, évidemment exagéré, donnait un rendu plutôt sympa. Jusqu'à la maison du Taureau, nous avons pu roder nos coups face à des types tous identiques, dans ce genre là, avec certains un peu plus costauds qui balançaient des colonnes ioniques. Pégase bouge plutôt bien et le tout est raisonnablement vif : pour se débarrasser des indésirables, on peut ainsi utiliser l'esquive, une combo de coups faibles ou forts, les fameux Météores de Pégase, le Tourbillon de Pégase ainsi que la Comète du même canasson ailé. Bref, ce n'est pas trop rigide. Bien sûr les mecs qui surgissent de nulle part rendent le tout assez répétitif, mais la variété des coups (et surtout le fait d'être fan) parviennent à rendre le tout suffisamment amusant, sans qu'on n'ait vraiment envie de sabrer le champagne non plus. Surtout qu'il y a un gros point noir : on ne gère pas la caméra. Dans un jeu où l'on se retrouve encerclé par des gars qui nous veulent mort, c'est embêtant.

Great Horn !

Passés les recalés au droit de porter une armure (même celle de la Mouche, les nazes...), nous voici face à l'impressionnant Aldébaran, pour une confrontation assez longue et un peu pénible, où l'on tranchera dans le vif, en coupant la corne d'or du Taureau. Tout est respecté dans cette confrontation, de l'éveil au septième sens de Seiya à son attaque Big Bang balancée pour la première fois. Un peu comme dans Captain Tsubasa sur PS2 où selon vos actions une cinématique se lançait automatiquement pour être fidèle au dessin-animé, là vous devrez suriner le Taureau afin que sa barre d'énergie se vide pour ainsi passer à la cinématique suivante. Alors pour le coup c'est super fidèle, hein, mais en terme d'implication de jeu, c'est un peu basique. Tout comme dans l'anime donc, il était question de frapper Aldébaran avant qu'il "ne dégaine l'épée de son fourreau" ; son attaque supra luminique, Great Horn. Pour cela, on ralentissait le temps avec L2, pour intensifier son cosmos et placer une Comète de Pégase là où ça fait mal. Pas transcendante, pas très originale, cette baston avait tout de même la classe d'être fidèle au D.A. et d'être doublée en japonais, sous-titré français, s'il vous plait. Je vous dirais bien que j'ai reconnu les musiques de la série mais on était à JE je vous le rappelle, avec Davy Mourier en train de faire du karaoké sur la grand scène d'Ankama dans mon dos...

Au regard de cette petite démo, Saint Seiya : Les Chevaliers du Zodiaque : La Bataille du Sanctuaire nous semble quand même bien plus enthousiasmant que les derniers volets PS2 de la saga. Si on a hâte de voir le véritable potentiel du titre (on ne s'attend pas à un jeu exceptionnel), on espère une expérience vraiment sympa, et dodue en contenu pour les fans. Si le dernier Hokuto no Ken ne brillera pas au firmament des jeux vidéo, il demeure dans le coeur de nombreux fans. Un poil au dessus en terme de qualité globale et les fans des CDZ pourraient être comblés, parole... de fan !