Rappelez-vous. Il y a maintenant de longs mois, Satoru Iwata, président de Nintendo, annonçait que la 3DS disposerait d'un procédé lui permettant de mettre de sacrés bâtons dans les roues aux pirates (voir Nintendo : un plan anti-piratage).

Depuis, la 3DS est sortie au Japon et d'emblée, les puces R4 ont semblé fonctionnelles. Une vraie passoire la 3DS ? Pas forcément. En effet, depuis quelques heures des informations émergent, laissant penser que la firme de Kyoto pourrait bien avoir agi... sciemment. Ouvrir la porte, laisser rentrer les pirates, et leur refermer la porte un grand coup sur le coin du nez !

De quoi s'agit-il ? Selon le site GoNintendo, des revendeurs japonais commencent à communiquer publiquement sur le fait que l'utilisation d'appareils illégaux pourraient, après une future mise à jour, condamner la 3DS à ne pas redémarrer !

D'après nos informations, le mode StreetPass pourrait permettre de checker les machines (sans que les joueurs sans rendent compte) et détecter si une cartouche R4 (ou autres subterfuges) a été utilisée. Ces machines seraient alors répertoriées et pourraient subir quelques désagréments au fil des mises à jour.

Contacté à ce sujet au téléphone, Nintendo France nous a confirmé la fermeté de la firme nippone à lutter efficacement contre le piratage. "La sécurité de la Nintendo 3DS a été élaborée aussi bien pour protéger le travail créatif que le hardware lui-même". Concernant le cas de machines qui se bloqueraient, Nintendo France ne peut commenter plus avant. Sans infirmer pour autant.

Alors si bien évidemment nous attendrons un communiqué officiel de la part du constructeur nippon pour affirmer l'existence d'un tel plan, une telle mesure rappellerait alors ce qui se pratique sur Xbox 360. Un sacré coup contre les piratages.