Mortal Kombat

Genre :

Colloque SM
Editeur : Acclaim
Année de sortie : 1992
Support : Arcade, ordis préhistoriques et consoles 16/32 Bits

Avec Mortal Kombat, Midway aborde sans détours le côté sombre de l'univers habituellement très festif du SM . Le scénario est des plus rocambolesques : tous les 500 ans, sur une idée lumineuse du très précieux marquis de Sade, les grands pontes mondiaux du libertinage et du fétichisme se déguisent et se rassemblent aux mythiques donjons parisiens des Caves Saint-Sabin pour se foutre royalement sur la tronche. L'occasion inespérée dans ces ateliers de travail de pouvoir échanger de nouvelles techniques de coercitions sadiques visant à procurer davantage de jouissance masochiste aux soumis, blasés par les sempiternels coups de martinets et autres séances assez softs mais casses-couilles de ball-busting. Le but de ces séminaires étant de transcender la recherche du plaisir par la douleur et ce, en levant tous les interdits moraux et physiologiques pouvant parfois mener à la mort brutale du sujet. Comment ça, David Carradine ?

La manifestation accueille en son sein des participants aux horizons très variés. Johnny Cage, en plus d'être un acteur de renommée internationale, est secrètement l'un des papes américains de la sophrologie par les poings. Liu Kang quant à lui, est bourreau-praticien dans une modeste petite boîte échangiste située à Shaolin. Sponsorisé par les congélateurs Electrolux, Sub-Zero est passé maître dans la soumission par le froid. De son côté, le très nationaliste Scorpion, se grime audacieusement de la tête aux pieds en jaune, au cas où personne n'aurait encore remarqué ses évidentes origines asiatiques. Financé en grandes pompes par EDF, la spécialité de Rayden est l'électro-stimulation anale. Pour ce qui est de l'unique femme de la bande, la musculeuse Sonya Blade, sachez qu'elle bosse de jour chez les Forces Spéciales et occupe la fonction de Maîtresse sado la nuit tombée dans un donjon amateur situé dans le Maine. Pour finir, Kano traîne derrière lui un passif et une réputation de gros lourdos, ce qui lui a valu de passer expert dans le maniement du boulet. La volonté généreuse d'infliger du plaisir à autrui fait que personne ne retient ses coups au final. Tous vont se passer joyeusement à tabac, allant même jusqu'à provoquer des geysers d'hémoglobines et des démembrements artistiques toujours bien sentis. A la fin, tout le monde termine broyé en miettes sous les mélodies sataniques du synthétiseur Bontempi de l'apocalyptique Charly Oleg. La moralité de Mortal Kombat étant que qui aime bien châtie bien. Enfin je crois.

Le très nationaliste Scorpion compte faire jouir Rayden jusqu'à ce que mort s'ensuive, à l'aide de son débouche-chiotte extensible.