De prime abord, Homefront propose une belle boucherie à la manière d'un Black Ops, grâce notamment à une jouabilité dynamique et des cartes souvent bien construites. En effet, ces dernières profitent du travail effectué par les développeurs sur la partie solo. Si vous ne le savez pas encore, apprenez que la campagne en solitaire fera de vous un résistant américain luttant contre des Coréens ayant envahi, et au passage ravagé, les Etats-Unis (ouais, ça fait peur...). Les décors sont donc bourrés de structures éventrées et de débris jonchant les zones de combat, dont des quartiers résidentiels. Des détails que l'on retrouve, évidemment, sur les cartes du multijoueurs et qui nous ont permis de participer à de belles parties.

Tuer pour être mieux armé !

Si Homefront reprend pas mal de ses ainés, on notera surtout le système de points de combat qui permet de s'acheter de l'équipement directement sur le champ de bataille. A force de tuer et de remplir différents objectifs, les points obtenus grimpent en flèche pour que le joueur puisse ensuite se procurer un nouveau gilet pare-balles, une mini-sonde volante pour observer le terrain, ou encore un char miniature afin d'aller débusquer ses adversaires dans les maisons en ruines. Bien entendu, il est possible de se procurer de meilleures armes, qu'il s'agisse de grenades, de fusil sniper ou d'assaut, etc. Au final, la vraie question sera de savoir si vous préférez bénéficier d'artifices mineurs, dès le début de la partie, ou d'attendre pour dépenser vos points et sortir l'artillerie lourde, tels que des hélicoptères ou des tanks, un peu plus tard dans la manche. Ce qui est en tout cas prometteur, c'est qu'il est clair que ce système a fait ses preuves et que l'on peut voir les fronts évoluer en fonction des armements mis à disposition des joueurs pour des parties souvent renouvelées.

A vos ordres !

A l'instar de certains de ses concurrents, le titre propose des modes de jeux classiques, comme le match à mort ou encore le contrôle de zone. Mais le plus intéressant semble être le mode commandant dans lequel un général factice, dirigé par la console, donnait des ordres aux joueurs les plus performants. Ainsi, en plein contrôle de zone, on pouvait se voir demander de tuer un joueur spécifique, d'aller libérer un point lointain, ou encore de coordonner certaines attaques avec nos camarades. Un ingrédient inattendu qui a tendance à pimenter les parties, à donner un certain dynamisme à l'ensemble et à ajouter aux combats une certaine imprévisibilité. Et ça, c'est tant mieux !

Modern Warfare

Le système d'upgrade en temps réel apporte clairement sa petite touche d'originalité à Homefront, tout comme dans un Battlefield. Nous avons pu, d'ailleurs, le constater au travers de gadgets assez sympas à utiliser. Pour exemple, le drone détecteur, indiquant la position des ennemis qui sont dans son champ de vision à tous les joueurs de votre équipe, fait des merveilles. Dans le même genre, le petit tank téléguidé à distance peut surprendre vos assaillants par derrière et l'hélicoptère télécommandé, équipé de roquettes fait des ravages lorsqu'il est en binôme avec un drone de surveillance piloté par un de vos comparses. Heureusement, les victimes de ces engins de guerre moderne ont la possibilité de se camoufler, ou encore de lancer des grenade EMP pour désactiver ce matériel high tech pendant un temps. De quoi rééquilibrer la donne avant de sortir les gros chars d'assauts et les vrais hélicos de combat au pilotage, peu évident dans les premiers temps...

Le mode multijoueur de Homefront s'inspire donc clairement des autres FPS du genre mais semble, néanmoins, réadapter les recettes à sa propre sauce. Une combinaison séduisante à laquelle s'ajoute des cartes qui nous ont paru particulièrement travaillées. Gageons que les développeurs de Kaos Studio profiteront au mieux du système d'expérience et de classes de soldats, des classiques là encore, pour nous garder sur leurs champs de bataille le plus longtemps possible. Réponse ferme le 8 mars prochain sur Xbox 360, PlayStation 3 et PC. Le rendez-vous est pris !