Récemment, un projet de crédit d'impôts destiné aux professionnels du jeu vidéo a été abandonné en Grande-Bretagne. Faute à la Crise ou pas, l'abandon de ce crédit a suscité de vives réactions chez les professionnels du milieu à commencer par le géant américain Activision.

Sur ce sujet, l'inimitable Bobby Kotick est très clair dans ses propos, relayés par le journal britannique The Telegraph :

Je pense que [l'annulation du crédit d'impôts] était une grave erreur.

Kotick évoque ainsi des pays où l'herbe semble bien plus verte pour la création de jeux vidéos :

Il y a tellement d'autres endroits où l'industrie du jeu est encouragée.

On pense évidemment au Canada, où le jeu vidéo est largement subventionné et où Activision possède moult studios. Ah et puis, vous vous rappelez de la volonté d'Activision de se séparer des Britanniques de Bizarre Creations ?

Acti restera-t-il, restera-t-il pas, chez nos voisins de la Perfide Albion ? En tous cas, toujours selon The Telegraph, le départ d'Activision de Grande-Bretagne (que la société contemplerait) entraînerait la perte de 600 emplois, ce qui peut-être, pourrait peser dans la balance face aux décisions prises par le gouvernement britannique... 

Donc, Wait and see comme dirait... Wayne Rooney.