Dans un article épinglé par nos confrères de GamePolitics.com, la chroniqueuse Esther J. Cepeda (ancienne prof qui pose notamment sa plume dans le Chicago Sun-Times) jette un pavé dans la marre du débat sur la violence dans les jeux vidéo. Pour une fois, et contrairement à la majeure partie de ses confrères détracteurs, ce n'est pour elle pas l'industrie du jeu vidéo qui est pointée du doigt mais... les parents.

L'autre jour, la Cour Suprême américaine a entendu les arguments pour une loi Californienne qui aurait imposé des amendes de 1000 dollars aux magasins qui vendraient des jeux vidéo violents aux personnes de moins de 18 ans. Cette loi est manifestement absurde. Qui pensez-vous paie pour le "GTA" du gamin ? Et comment juguler le flot de jeux violents gratuits ou presque gratuits disponibles sur téléphones portables, smartphones, tablettes style iPad ou via des sites web gratuits disponibles dans n'importe quel browser ? A qui allez-vous réclamer une amende ?

[La Cour Suprême] a déclaré que le bon sens devait permettre au gouvernement d'aider les parents à protéger leurs enfants de jeux qui feraient étalage de violence gratuite, douloureuse, insoutenable ou qui exprime la torture sur des enfants et des femmes. Dans un monde parfait, peut-être. Mais dans un monde parfait, les parents auraient le bon sens de ne pas ignorer ce contenu macabre quand ils donnent de l'argent à leurs enfants, les emmènent au magasin, font un signe entendu au vendeur ou ferment les yeux sur ce qui se passe chez leurs amis, bon sens nécessaire pour que ces jeux ne connaissent pas un tel succès.

Food for thoughts, comme disent nos amis anglais. Voilà qui amène à réfléchir. Pour ceux qui ont le niveau d'anglais qui va bien, je vous invite à lire la suite de sa diatribe. Et n'hésitez pas à débattre, c'est un peu à ça que sert ce genre de news.