Turok : Dinosaur Hunter

Genre :

Documentaire sur les animaux préhistoriques
Editeur : Acclaim
Année
de sortie :
1997
Support : N64 et PC

Turok fait partie de ces documentaires chocs révisionnistes façonnés du même métal que ceux du très imposant Michael Moore, dont le principe est de nous dévoiler sans complexe un complot que les hauts dirigeants voudraient nous dissimuler. Ainsi, Acclaim s'attaquera à des thématiques naturalistes en nous assenant sa vérité alternative sur les réelles causes de la disparition des dinosaures, ces fameux reptiles gigantesques souvent carnassiers qui polluent aujourd'hui les sous-sols de nos augustes jardins avec leurs vieilles carcasses millénaires odorantes. Attention, ce docu vidéoludique va remettre en cause plus de 2000 ans d'idées préconçues sur ce que nos chères petites têtes blondes apprendront dans leurs livres d'histoire en papier cul recyclé, sur les bancs de l'école. Ou pas.

Le véritable postulat controversé sur la disparition des dinosaures selon Acclaim est énorme : les reptiles géants ne se seraient pas retrouvés tous super-décédés suite à un cataclysme naturel, mais tout simplement de la main anxiogène de l'homme. Plus précisément de la pratique du braconnage à la mitrailleuse lourde issue du lectorat hardcore du magazine Aventure Chasse et Pêche venant du fioutcheur. En gros, l'homme proposera dans un avenir éloigné la possibilité de faire du tourisme temporel et d'aller à la traque aux dinosaures comme dans une vulgaire expédition de safari organisée par le prestigieux Club Med. Mais avec pleins de morts. Turok narre donc les péripéties touristiques et ludiques d'un riche industriel peau-rouge gaffeur qui est passé malgré lui dans le livre des records après avoir trucidé à la chaîne un large éventail d'espèces préhistoriques à la grenade et au lance-roquettes. A la fin du jeu, il réussira a éteindre la race entière des dinosaures avant de repartir peinard dans le fioutcheur pour changer les ouvrages d'histoire à sa convenance et couvrir sa bourde, comme si de rien n'était. Bref, Turok sublime la toute puissance de l'homme et sa faculté de raison triomphante sur l'individualité et la stupidité de l'animal, et démontre que l'être humain est toujours prêt à se transcender dans un contexte de divertissement. Quitte à bouleverser l'ordre établi du règne animal ou son écosystème. Il prouve également de manière scientifique que l'on réussit toujours à avoir le dernier mot avec un lance-roquettes dans les mains et ce, que l'on soit face à une créature de 4 mètres d'envergure ou que l'on se retrouve nez à nez avec un clone belliqueux de l'Homme qui Valait Trois Milliards.

Les "animaux préhistoriques partouzeurs de Droite" ne valent pas tripette. Autant tous les truffer de pruneaux, merde !