Peter Molyneux parlait tranquillement à Joystiq récemment, lorsqu'il a soudain profité de la situation pour taper un peu sur l'industrie du jeu vidéo et notamment les méthodes de développement actuelles...

On retiendra que, d'après lui, les éditeurs ne savent plus trop à quel saint - ni à quel public, ni à quelle plateforme - se vouer en ce moment : mobile gaming ou grosse licence PC ? Casual Gaming ou hardcore ?

Ce qui définit l'industrie du jeu vidéo, est-ce le social et le mobile ? Facebook, les iPads, les iPhones et les iTouches ? Ou est-ce les Call of Duty 3, Call of Duty 4 et autres grosses licences ?

Des interrogations légitimes et on est ravi de voir que l'industrie se les pose. On aimerait surtout qu'ils y répondent. Molyneux continue en avançant que les "Casual Consumers", les joueurs occasionnels, commencent à se lasser de ce qu'on leur propose. Et là, j'applaudis des deux mains :

[...] on continue de proposer [aux joueurs occasionnels] des expériences totalement similaires aux expériences casuals que l'on offrait aux joueurs casual dans les années 1980.

Wait, what ? Des joueurs casual en 80 ? Uhhhh Populous, c'était un jeu casual ? Peter, Peter... Ah, attendez, il redevient ensuite cohérent et peste contre la pression des dates de sortie, souvent concentrées sur les fêtes de fin d'année. Ce qui est vrai, bien que cela change déjà depuis un an ou deux...

On finit par implémenter, implémenter, implémenter, implémenter, et il ne reste qu'un temps infime pour peaufiner. [...] C'est comme tourner un film, mais ne jamais le monter. Juste se dire, "OK, on a les rushs". Et il faut que cela change. Définitivement.

C'est beau, on dirait du Molyneux. Ah bah c'est du Molyneux. Là encore, applaudissons et espérons que le poids du Monsieur pèse suffisament dans la balance de l'industrie pour changer les mentalités. Il cite d'ailleurs Heavy Rain, Uncharted 2 et Bungie en exemple, ce qui ne manquera pas de semer un peu plus la confusion dans les esprits. Personnellement, je vais ramper sous un caillou et réfléchir à tout cela pendant un mois ou deux.

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