"Microsoft dépend trop de la communauté third party, et Nintendo trop de ses propres titres first-party. Nous nous plaisons à penser que nous avons un bon équilibre entre les deux. Notre approche des exclusivités est différente de celles de nos concurrents. Nous n'achetons pas les exclusivités. Nous ne finançons pas le développement. A défaut d'un meilleur terme, nous ne 'soudoyons' pas quelqu'un pour qu'il fasse un jeu exclusif à notre plate-forme". Et alors ? Serait-on tenté de répondre. Les méthodes sont-elles si discutables ? Un jeu non financé par un contrat d'exclusivité aurait-il vu le jour autrement ? Le joueur final en a-t-il réellement quelque chose à faire de savoir que chez Sony, on attend des exclusivités qu'elles se fassent, "noblement", d'elles-mêmes ? Est-ce que c'est seulement bien vrai cette histoire de chéquier jamais sorti ?

Nos exclus sont 100% bio

"Nous gagnons [nos exclusivités] en disant : 'vous pouvez créer un meilleur jeu sur notre plate-forme. Si vous concentrez vos efforts de développement sur notre machine, vous finirez par rencontrer un plus franc succès. Nous pouvons essayer de nous associer d'un point de vue technologique. Nous pouvons essayer de nous associer d'un point de vue marketing. Mais économiquement comme technologiquement, c'est le système qui fait le plus sens pour vous'". Visiblement, cela ne suffit plus à conserver la majorité des exclusivités importantes, comme en témoignent les récentes transitions de titres traditionnellement estampillés PlayStation. En tout cas, développeurs et éditeurs semblent laisser bien plus de place au doute quant à la situation toute puissante du leader du marché sur la génération qui vient tout juste d'éclore à l'échelle de notre histoire... et ne plus laisser tous leurs oeufs dans le même panier next-gen. Mais est-ce que pointer du doigt ses petits camarades, monsieur Tretton, et se présenter en armure blanche est vraiment la meilleure ligne de défense qui soit ?

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